"La périurbanisation offre une revanche aux villages"

Pour comprendre la formule, il faut lire le texte d'Eric Charmes publié le 24 octobre 2017 dans La Vie des idées. Pour le chercheur en sciences sociales appliquées aux questions urbaines et à l'urbanisme, et à contrecourant du discours/diagnostic qui oppose la richesse des villes à la pauvreté des campagnes, "les territoires en crise sont (...) avant tout des cœurs de ville, des territoires très urbains" ; en profitent alors "des campagnes périurbaines qui prennent le pouvoir".

"Loin de l’image d’une "France périphérique" qui serait avant tout constituée de campagnes, hors des grandes métropoles, les difficultés sociales se concentrent au cœur des villes moyennes (...). Les territoires les mieux lotis de la France périphérique sont bien souvent des villages entrés dans l’orbite d’une ville moyenne et devenus de ce fait périurbains. Mieux, la concurrence entre ces villages périurbains et les centres des villes moyennes est l’une des principales explications des difficultés de ces centres (...). D’une certaine manière, après un exode rural qui a laissé les campagnes exsangues au profit des villes, la périurbanisation offre une revanche aux villages."

Et Eric Charmes d'évoquer des pistes de développement spécifiques au périurbain et de plaider pour une reconnaissance politique de ce type de territoires.

A lire : La revanche des villages, Eric Charmes, La Vie des idées, 24 octobre 2017

Mots-clés: recherche, urbanisme, relations villes-campagnes, commerce, périurbain, élus