L'accès à un "panier de la vie courante" est une question de densité des territoires
L’accessibilité des services est fonction de plusieurs facteurs : information sur leur existence et leurs conditions d’utilisation, distance, coût, disponibilité (horaires, délai d’attente…). Ces facteurs n’ont pas la même importance selon les services et selon les territoires. Une étude de l'Insee aborde la question des temps de trajet pour l'accès à un panier d’équipements ou de services considérés comme essentiels dans la vie courante (commerces, établissements d’enseignement, services de soins de première nécessité, services pour personnes âgées ou jeunes enfants). "En France métropolitaine, peut-on lire dans cette étude, un habitant sur deux accède en moins de 4 minutes, par voie routière, aux principaux services de la vie courante. Entre les communes les plus "denses" et les moins "denses", les temps d’accès vont du simple au triple." C’est au-delà de la limite périurbaine que les temps d’accès sont les plus longs. A noter que des disparités existent entre les anciennes régions au sein des nouvelles régions : 25% de la population d'Auvergne est ainsi éloignée des services de la vie courante, contre 11% en Rhône-Alpes.
La loi NOTRe et l'accès aux services
La loi NOTRe développe la mise en place des maisons de services au public. Le déploiement de ce dispositif de services mutualisés doit permettre d’atteindre 1 000 maisons d’ici la fin 2017. La loi stipule également que les départements devront piloter, sur leur territoire, des diagnostics pour l’amélioration de l’accessibilité des services. Le CGET et l’Insee se sont associés pour présenter aux départements les éléments méthodologiques et les données et analyses de cadrage pour mener ces diagnostics.