À l'occasion de la publication en 2019 de Les Invisibles de la République. Comment on sacrifie la jeunesse de la France périphérique, son auteur, Salomé Berlioux, et Erkki Maillard, co-fondateur avec elle de l'association Chemins d'avenirs, qui informe, accompagne et promeut des jeunes issus des zones isolées, étaient tous les deux invités par la Fondation Jean Jaurès le 21 janvier 2019. Débat filmé et à revoir en ligne.
Titre d'une étude de la Mission Régionale d'Information sur l'Exclusion (MRIE), celle-ci cherche à saisir une pluralité de formes d'engagement chez les jeunes dans les territoires ruraux, en déterminer les motivations et incidences dans le parcours des jeunes rencontrés et repérer les conversions possibles de ces engagements dans les dispositifs déjà à l'œuvre (ex : service civique). Pour la Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRDJSCS Auvergne-Rhône-Alpes), cette étude "permet de porter un autre regard et de déceler des manières diversifiées de s'engager. Elle amène des éléments de compréhension sur les dynamiques de l'engagement au-delà des situations spécifiques de ces jeunes."
Le projet Apemac 2020 a eu pour objectifs de : développer l'offre d'accueil des enfants dans les zones déficitaires et l'adapter, la renforcer, la qualifier face aux nouveaux besoins des familles ; mettre en place des actions d'animation du lien social et d'interconnaissance entre les familles, les habitants qu'ils soient nouvellement arrivés ou installés plus anciennement ; communiquer et capitaliser sur les actions engagées pour accompagner le transfert des démarches, outils et expérimentations entre les territoires, les départements, les régions. La publication de cahiers thématiques en 2018 vient clore ce projet, relatant les actions qui concourent à l'accueil et à l'attractivité dans une démarche intégrée de développement local.
Le Bimsa s'est rendu à La Fabrique du Revermont, dans l'Ain, un tiers-lieu dont l'ambition est d'offrir aux jeunes des campagnes un espace pour inventer leur futur. Un bâtiment de 1090 m2 acquis par le MRJC en 2017, "un investissement lourd pour l'association [qui] coïncidait avec la volonté du mouvement de se décentraliser en s'implantant dans des lieux physiques au cœur des territoires ruraux". Le MRJC a ainsi investi dans quatre "fabriques" (Ain, Creuse, Oise, Haute-Saône). Dans un article de quatre pages, Le Bimsa revient sur la genèse du projet et sur les activités/actions imaginées pour ces lieux.
En mars 2018, 16 jeunes salariés du MRJC ont sillonné l'Auvergne. Dans le magazine Village, ils font le récit des besoins recensés et d'initiatives en réponses à ces besoins ou aux aspirations de porteurs de projet (une coopérative pour valoriser la laine des élevages locaux, une ferme en permaculture, un bar associatif), avec surtout en angle de mire la place des jeunes et les opportunités de formation, d'emplois et de loisirs qui leur sont offertes.