Accélération des temps : impression personnelle ou enjeu de développement ?

La mission prospective du Grand Lyon, qui organisait en novembre dernier un colloque sur l'accélération des temps, met à la disposition du public et des professionnels du développement un ensemble de ressources sur les origines et les implications d'un phénomène qui dépasse de loin la sphère privée...

Dans la revue de presse réalisée pour le colloque, il faut particulièrement noter l'article du sociologue et philosophe Hartmut Rosa, auteur d'un livre à succès sur ce thème. Son argumentation, pas toujours très solide, a toutefois le mérite d'interroger sur :

• ce qui accélère nos rythmes de vie, de travail et d'évolution sociale,
• et ce qui, dans le même temps ou par voie de conséquence, ralentit !

Car pour lui, "le temps s'immobilise car dans ce temps sans temps, il n'est plus possible de reconnaître des évolutions derrière des changements"...

Et si le métier d'agent de développement consistait, parmi d'autres choses, à retrouver "une perspective temporelle constructive" ?

La sitographie établie par l'Association régionale des professionnels du développement économique local (Aradel) permet de découvrir, en fin de dossier, quelques unes des pistes explorées pour retrouver collectivement une certaine maîtrise du temps qui passe...

Accélération des temps : s'adapter ? résister ? Revue de presse de la mission prospective du Grand Lyon pour le colloque du 26 novembre 2012, 48 pages

A la suite du colloque, la mission prospective du Grand Lyon a consacré le dossier de sa revue aux aspects collectifs de l'accélération des temps :

• modification des rythmes et de l'organisation du travail, bien sûr,
• mais aussi accélération/ralentissement de l'action publique,
• et développement des politiques temporelles locales, qui visent à pallier l'atomisation des pratiques et des rythmes de vie, pour retrouver du lien social ou tout simplement répondre aux nouvelles attentes des habitants

Plus vite ! S'adapter ou résister ? M3 - Société urbaine et action publique n°3, automne 2012, pages 49 à 71