Démarches participatives : placebo ou panacée ?

Comment et pourquoi faire participer directement les citoyens aux prises de décision qui les concernent ? Un dossier réalisé par la Commission internationale pour la protection des Alpes (Cipra) aborde la question en présentant quelques exemples.

Pour aborder le thème de la gouvernance, la Cipra présente la définition qu'en a donné l'Union Européenne en 2001 dans un livre blanc : "un mode de gouvernement et d'administration qui repose sur l'ouverture, la participation, la responsabilité, l'efficacité et la cohérence"... Tout un programme !

Mais elle décrit surtout quelques initiatives de coopération inédites :

  • entre élus et habitants : un village allemand préfère mettre en avant la singularité de ses tourbières plutôt que d'en faire un lieu de baignade... et réussit le pari du tourisme !
  • entre propriétaires fonciers et entreprises locales, pour la sauvegarde d'un espace protégé, en Slovénie
  • entre habitants et services publics ou experts, appelés à participer à un projet de développement local en Suisse

En guise de viatique pour mener à bien des négociations, elle passe en revue :

  • les objectifs divergents des acteurs qui ont pourtant tout intérêt à coopérer pour parvenir à leurs fins : médias, associations et autres membres de la société civile, experts, responsables politiques, investisseurs...
  • quelques points déterminants d'une coopération réussie : clarification du projet, évaluation des intérêts en présence, préparation des échanges, négociation, pilotage...
Que notre volonté soit faite. Dossier du bulletin d'information de la Cipra n°96/2012, 16 pages