Pour des démarches réellement participatives
"Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi"... C'est sur cette citation de Nelson Mandela que s'ouvre le dernier rapport du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Comment impliquer les usagers dans la conception et la mise en oeuvre des politiques qui les concernent ?
Pour les auteurs de ce rapport, qui passe en revue les initiatives éparses des associations et des pouvoirs publics, les démarches participatives ont un triple bénéfice :
Ainsi, il préconise de :
Pour les auteurs de ce rapport, qui passe en revue les initiatives éparses des associations et des pouvoirs publics, les démarches participatives ont un triple bénéfice :
- pour ceux qui conçoivent les politiques de lutte contre la pauvreté et s'assurent d'une plus grande efficacité,
- ceux qui les mettent en oeuvre, et dont le travail quotidien se trouve facilité,
- et ceux qui en bénéficient, dont l'expertise est reconnue.
Ainsi, il préconise de :
- créer le plus en amont possible un cadre favorable à la participation :
- mettre en place des "viviers de participation",
- éviter tout lien de subordination entre les différents acteurs d'un programme et assurer la liberté d'expression des personnes,
- mettre en place "une sorte de droit d'alerte et de mise à l'ordre du jour"...
- s'assurer de la bonne volonté de l'ensemble des acteurs :
- garantir un temps et un rythme adapté aux personnes qui participent, et non imposés par un agenda politique,
- accorder des moyens financiers et humains pour mobiliser les personnes et évaluer l'action,
- mettre en avant la recherche d'un changement...
- garantir une animation de qualité :
- miser sur la formation et la professionnalisation des animateurs,
- emprunter un vocabulaire accessible,
- prolonger les réunions de moments de convivialité...