Le développement des brasseries artisanales en France au cours des dix dernières années s'accompagne d'un besoin de malt croissant. La revue Transrural dénombre aujourd'hui seulement trois malteries artisanales (Côte d'Armor, Ardèche et Tarn), dont l'activité consiste à transformer une céréale (souvent l'orge) en malt, matière première de la majorité des bières. Dans un article dédié à ce sujet, Transrural se penche sur les initiatives de malteries, notamment celle initiée par l'Association de formation et d'Information des Paysans et des Ruraux (Afipar) de Poitou-Charentes, qui étudie la possibilité d'une production locale et artisanale de malt pour l'approvisionnement des brasseurs artisanaux de la région.
La Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF) de Rhône-Alpes, qui décline en région les politiques publiques nationales et européennes portées par le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, rend compte de ses activités réalisées en 2013 dans son bilan d'activités. A lire notamment : les données sur l'accompagnement à la filière forêt-bois et aux filières agricoles et alimentaires.
L'Association de Formation et d'Information Pour le développement d'initiatives rurales (AFIP) a initié en Bretagne le projet CARMA (Contributions des Agricultrices au Renouvellement des Métiers Agricoles), un projet visant à renforcer et promouvoir le rôle des femmes dans l'évolution des systèmes agricoles. Dans ce cadre, l'AFIP anime des "Cafés Parlotte" où sont invitées les femmes actrices du monde agricole et rural à discuter entre paires autour d'un thème ("être parent et travailler : comment fait on ?", par exemple). Un lieu de parole voulu pour créer des liens entre femmes sur un territoire, pointer les freins et faire émerger de nouvelles pistes d'action.
À l'occasion du Salon de l'agriculture 2014, l'Office franco-québécois pour la jeunesse a organisé une mission d'étude et de formation pour de jeunes francophones sur le thème de la relève agricole. Agriculteurs, ingénieurs, étudiants, chercheurs... ils ont réuni leurs voix dans un livre blanc, remis au ministre de l'Agriculture. À lire : leurs constats et leurs recommandations sur les défis économiques, sociaux et environnementaux de l'agriculture.
Des chercheurs de l'INRA viennent de livrer deux études portant l'une sur les freins et incitations au développement de l'agriculture biologique en France et l'autre sur les motivations et freins à la conversion en agriculture biologique des producteurs laitiers et légumiers. L'objectif des chercheurs était d'étudier les principaux déterminants économiques du développement en France des filières biologiques en aval de la production agricole. Pour cela, ils ont réalisé une enquête auprès d'acteurs de deux filières (céréales et légumes frais) dans deux régions.
Une enquête réalisée en janvier 2014 par Ipsos et Bienvenue à la ferme vient confirmer que l'attention des consommateurs se focalise de plus en plus sur l'origine et le lieu de fabrication des produits qu'ils consomment. Vu le contexte de crises cumulées (économique, sanitaire et de confiance), les tendances au repli s'accentuent. C'est auprès du producteur "à côté de chez moi" ou via la consommation des aliments produits "là où j'habite" que beaucoup de Français trouvent une forme de réassurance. A découvrir dans cette enquête : intérêts et motivations pour les produits locaux, freins à l'achat, circuits d'approvisionnement.
Rassemblant plus de 200 participants de plusieurs nationalités, le colloque Hungry City organisé par International Urban Food Network (IUFN) - qui s'est tenu l'an passé - a été l'occasion de partager des expériences et des expertises internationales sur la gouvernance alimentaire des régions urbaines. Une synthèse des échanges a été publiée en juillet 2013, faisant connaître des initiatives et des réflexions sur - entre autres - l'agriculture urbaine, le lien entre l'alimentation des villes et les terres agricoles à proximité, le rôle de l'approvisionnement, la valorisation du patrimoine régional, l'identité alimentaire locale, la gestion des flux pour améliorer la planification alimentaire, etc.
VIVEA, fonds mutualisé mis en place par la profession agricole, accompagne les chefs d'entreprise du secteur et leurs conjoints dans le développement de leurs compétences et le financement de leur formation professionnelle continue. Au regard de l'usage des Technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le secteur agricole, VIVEA met à disposition des organismes de formation des fiches de synthèse. Ces fiches viennent éclairer trois axes de questionnement : dans quel contexte former autrement ? pourquoi former autrement ? comment apprendre et former autrement ? A noter également deux jeux de simulation agricole : CAP Odyssey, jeu vidéo pour mieux comprendre la PAC, et Simagri, dans lequel l'agriculture virtuelle ne connait pas la crise !
Selon le dernier recensement agricole 2000-2010, la taille moyenne des exploitations est passée de 42 hectares à 55 hectares, tandis que le nombre d'exploitations baissait de 26% pour atteindre le chiffre de 514 800, alors qu'on en comptait quatre fois plus en 1955. Le nombre d'agriculteurs décline fortement et les exploitations se concentrent. Certains porteurs de projets parviennent néanmoins à s'installer sur de petites surfaces avec des projets viables.
Le Bulletin d'Agribiodrôme présente deux outils pour s'installer ou transmettre son exploitation agricole : le mouvement Terre de Liens et Les Compagnons de la Terre. Ils répondent à certains besoins : un accompagnement des porteurs de projet en agriculture et le maintien de terres agricoles.
C'est "du cas par cas", selon Freddy Manson, qui a peu à peu transmis sa ferme pour pérenniser l'activité d'élevage. Le Bulletin d'Agribiodrôme décortique cet exemple de transmission.