A la reconquête des friches agricoles
Pour lutter contre la déprise agricole, la communauté d'agglomération de Perpignan (66) mise sur le regroupement progressif des parcelles, qui lui permet de proposer des "terrains prêts à planter" aux porteurs de projet. Celle de Saint-Nazaire (44) s'oriente quant à elle vers un périmètre de protection.
Avec 8 000 hectares de friches, les possibilités d'installation agricole ne manquent pas sur l'agglomération... à condition de pouvoir traiter avec une vingtaine de propriétaires différents : la surface moyenne des parcelles est de 0,56 hectare.
En partenariat avec la Safer et la chambre d'agriculture, la communauté d'agglomération encourage donc les regroupements de parcelles dans ce qu'elle considère comme des "îlots fonciers" agricoles.
De son côté, la communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire s'est heurtée aux limites d'une simple politiques de préemption des terres qui se libèrent. Elle a donc mis en place un périmètre de protection des espaces naturels et agricoles (Pean) et soutient plus largement l'activité agricole...
Eviter les friches en recréant des îlots de terre agricole. La Gazette des communes, 15 avril 2013, 2 pages
Préserver la surface agricole utile. Le Courrier des maires n°268, mai 2013, 1 page
ces 2 articlea sont disponibles 2 mois en copie pour les agents de développement rural en Rhône-Alpes
A partir du recensement agricole de 2010, le ministère de l'agriculture observe un Recul plus marqué des exploitations agricoles en zone urbaine.
Cependant, les grandes villes sont de plus en plus nombreuses à se préoccuper de leurs terres agricoles... y compris dans le cadre de leurs politiques sociales : Quand l'agriculture "sert à tenir la ville" est un article paru sur Localtis.info en avril 2013