Un livret destiné aux équipes pédagogiques des établissements d'enseignement agricole, désireuses de contribuer à la recherche mais aussi et surtout d'initier à la démarche scientifique sur le terrain au cours de la formation des apprenants, présente des retours d'expérience d'enseignants qui ont mis en place ces dispositifs dans leur établissement, en lien avec la biodiversité.
Sans remettre en cause le bien-fondé des démarches de participation citoyenne, deux consultants s'interrogent dans une tribune sur les "effets pervers structurels" des nombreuses initiatives prises à l'échelle locale comme nationale. "Un exercice d'introspection utile, selon le média en ligne Mediacités, pour engager le débat sur la transformation en profondeur des institutions et questionner le respect de la promesse démocratique." Car "ce qu'on retient (…), écrivent les consultants, c'est qu'on ne peut pas découper la démocratie en tranches : le représentatif d'un côté (« bouh ! »), le participatif de l'autre (« waouh ! »). Dans le fonctionnement des institutions comme dans le vécu des citoyen.nes, il n'y a qu'une seule démocratie. C'est donc l'ensemble de la gouvernance qu'il faut transformer. Cela nécessite de sortir la démocratie participative du carcan dans lequel elle s'est retrouvée enfermée (avec ses élus référents et ses équipes dédiées) pour requestionner le partage des rôles et les coopérations entre élu.es, citoyen.nes et administrations. Et si les collectivités locales et les ministères consacraient la même ingénierie et la même capacité d'expérimentation pour démocratiser leur fonctionnement interne que pour multiplier les espaces d'expression citoyenne ? Inutile d'inventer de superbes démarches citoyennes si, dans le même temps, les institutions ne remettent pas en cause leur mode de fonctionnement."
Créé par un expert européen pour le réseau de villes URBACT Active Citizens, et s'inspirant de la technique de l'anti-problème, le jeu "La participation citoyenne ? Pitié non !" est composé de 42 cartes qui sont 42 raisons, arguments ou prétextes pour NE PAS FAIRE de participation citoyenne. Téléchargeable gratuitement, la Coordination nationale des conseils de développement explique qu'il "peut se jouer à 1 ou 2 joueurs, ou avec 3 joueurs et plus - avec par exemple l'idée de réunir des membres de conseil de développement, des agents et des élus de l'intercommunalité ou du territoire de projet."
"Tout porte à croire que la professionnalisation de la participation va s'accélérer. En effet, de nombreux exécutifs nouvellement élus annoncent un recours accru à des dispositifs participatifs (assemblées citoyennes, droit d'interpellation, budgets participatifs...)." Or, pour l'Institut de formation et de recherche en éducation à l'environnement (Ifrée), "les dispositifs participatifs sont confrontés à 3 enjeux préoccupants qui constituent à terme des risques importants pour ce domaine : le défi lié à la perte de sens (…), le défi lié à l'uniformisation (…), le défi lié à la perte de qualité". L'Ifrée explore alors dans une brochure "comment une professionnalisation pertinente (…) est à même d'éviter ces écueils".
Livrable du projet PSDR INVENTER - Inventons nos territoires de demain, cette publication de décembre 2020 est issue d'un colloque éponyme qui s'est déroulé en 2019 à Clermont-Ferrand. Il rassemble "des outils qui impulsent, encouragent, fondent et favorisent le « décider ensemble » autour des processus de participation et d'apprentissage collectif."