Ce type de "boutiques" se développe depuis quelques années, en lien avec un évènement ou la mise en œuvre d'une politique en faveur des commerces ou de l'accompagnement de porteurs de projets. Un territoire rural s'intéressant à la question a interpelé le service Questions-réponses de Cap Rural afin qu'il sélectionne plusieurs ressources pour l'aider dans sa réflexion.
Créées en 2001 par une loi, les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) ont attendu une dizaine d'années pour connaître une montée en puissance. On en compte à ce jour 536 en France, représentant quelque 3000 salariés. Coopérative un peu particulière, la SCIC associe au moins trois catégories de sociétaires : des salariés et/ou des producteurs (agriculteurs, artisans…), des bénéficiaires (clients, usagers…) et des partenaires (collectivités locales par exemple). Sa capacité à associer des parties prenantes d’un territoire ou d’un secteur en vue du développement d’une activité économique d’intérêt général en fait un outil de cohésion sociale et de développement local. Le reflux progressif des services de l’État conjugué à la cession des missions de services publics aux collectivités poussent les acteurs des territoires à répondre à des besoins, si bien que la SCIC pourrait devenir un des outils incontournables de l’intérêt général.
Un territoire de Rhône-Alpes a été sollicité par un porteur de projets privé qui cherche à créer une plateforme de vente en ligne des produits agricoles, artisanaux et touristiques. Souhaitant l’appuyer dans sa recherche d’expériences, le territoire a sollicité le service question/réponse – réservé aux cotisants à Cap Rural – pour repérer des expériences (publiques ou privées) de plateformes de commercialisation de produits diversifiés d’un territoire. Cette collecte d’informations est à présent accessible à tous.
Sur un territoire de Rhône-Alpes, des EPCI souhaitent se lancer dans une étude sur la valorisation locale des déchets verts par l’agriculture ou la filière bois (par déchets verts, il est entendu ici les déchets communaux – tels ceux issus de l'entretien des espaces verts – et non les déchets des ménages). Objectifs des collectivités : diminuer les coûts de traitement, rester aux normes, trouver une solution durable et organisée. Le service question/réponse – réservé aux cotisants à Cap Rural – a été sollicité pour repérer des expériences d’EPCI inscrits dans ce type de démarche, de cahier des charges pour une étude déchets verts, d’exemples de valorisation locale des déchets verts, de contacts. Cette collecte d’informations est à présent accessible à tous.
2016-2018 : une période de controverses accentuées par une élection présidentielle
Trois éléments de contexte : un urbain métropolisé dans des discours et des textes de loi, un rural où l'agriculture n'est plus dominante, un périurbain en mal de reconnaissance. Face à ces mutations, scientifiques et essayistes cherchent à remesurer et requalifier le poids des emplois et des activités dans les différents territoires. Entre fin 2016 et le début de l'année 2018, certains auteurs ont ainsi voulu désigner les gagnants et les perdants des réformes territoriales et expliquer le vote à la dernière élection présidentielle. Ruissellement ou réciprocité, fracture ou complémentarité, éléments statistiques contre autres éléments statistiques...
A partir d'articles tous accessibles en ligne, Cap Rural propose une narration chronologique de cette séquence. Un dossier qui ne prétend pas à l'exhaustivité - d'autant que le débat n'est pas clos ! - mais dans lequel une question affleure : quelles nouvelles alliances trouver entre les territoires ?
L'obligation d'ouverture des données publiques est entrée en vigueur le 7 octobre 2018. Collectivités, administrations publiques, délégataires de service public ou autres organismes associés des collectivités sont depuis tenus de publier sur une plateforme ouverte certaines informations : statistiques, cartographies, horaires, données économiques, sociales, touristiques, financières... Des collectivités de toutes tailles s'étaient mobilisées en amont, considérant que la mise à disposition des données favorise la modernisation des services publics, la lisibilité et la transparence de l'action publique, le rapprochement avec les citoyens, mais aussi l'émergence de nouveaux services et de nouvelles entreprises.
Dans les territoires ruraux, les résultats de premières expérimentations montrent des gains en termes de projets locaux et de cohésion sociale.
Un territoire de Rhône-Alpes, confronté à une géographie de montagne, se préoccupe de l’accès aux soins et du maintien de services de santé. Le service question/réponse – réservé aux cotisants à Cap Rural – a été sollicité pour repérer des expériences de services itinérants, d’utilisation de télémédecine et d’installation de médecins spécialisés. Cette collecte d’informations est à présent accessible à tous.