Dans les zones rurales d'Ile-de-France, nombre d'agriculteurs disposent de bâtiments vides, dotés d'un certain cachet, et dont ils pourraient tirer un complément de revenu. La Safer et la chambre d'artisanat d'Ile-de-France ont signé une convention de partenariat originale, pour faciliter la reconversion des bâtiments agricoles en locaux artisanaux.
Depuis janvier 2018, six femmes et sept hommes agriculteurs sont engagés dans une démarche de reconversion professionnelle motivée par des raisons multiples (santé, difficultés financières, arrêt d'activité...). Ils sont accompagnés par la Chambre d’agriculture de Bretagne, le Conseil départemental du Finistère, les services de l’État, la Région Bretagne, la MSA d’Armorique et Pôle emploi, qui leur proposent un accompagnement expérimental unique en France : le contrat de sécurisation professionnelle agricole. Les 13 volontaires bénéficient ainsi d'un suivi personnalisé et individualisé leur permettant de définir leur nouveau projet professionnel. Leur démarche est financièrement sécurisée par une aide mensuelle de 1 000 €, versée pendant un an.
Des balances électroniques ont été placées sous deux ruches aux abords d'un vignoble près d'Alba-la-Romaine, et mesurent en temps réel la température, l'humidité et le poids des ruches. Elles indiquent à quel moment et en fonction de quelle météo les abeilles sortent pour butiner et rentrent le soir chargées de pollen à la ruche. Connectées à un logiciel via une transmission satellite, ces informations sont délivrées toutes les douze minutes et permettent ainsi de connaître à distance la vie de la ruche. Dans ce cas précis, elles serviront à mieux adapter la culture de la vigne (par exemple pour le traitement) à la vie des abeilles. "C'est en Ardèche une première union entre apiculteur et viticulteur, deux métiers agricoles qui se sont longtemps tournés le dos", rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
De 2015 à 2018, les partenaires agricoles et pastoraux des massifs ont collaboré et œuvré pour améliorer les soutiens portés à l’agropastoralisme dans les massifs montagneux français. Dans le cadre du projet AgroPastoM, projet de Mobilisation Collective pour le Développement Rural (MCDR) soutenu par le Réseau rural national, ils ont auditionné des acteurs des territoires pour mettre en place des leviers d’action répondant aux besoins ressentis sur le terrain. Ces trois années de partenariat ont permis de co-construire des propositions partagées. Un document reprenant ces propositions et un document de synthèse des travaux menés sont maintenant disponibles.
TATA-BOX, projet coordonné par l’INRA, a été mené de 2014 à 2018 avec comme territoire d’étude le bassin du Tarn-Aveyron, en vue de créer une boîte à outils pour accompagner les acteurs dans la conception de la transition agroécologique de leur territoire. "Le projet a produit de nombreux outils transférables à d'autres région", annonce le magazine Travaux & Innovations.
Le Courrier des maires raconte comment le PAT de la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup (36 communes, 47 608 habitants, dans l'Hérault), mis en œuvre depuis 2016, répond aux "difficultés de transmission et d'installation alliées à une forte pression foncière" mais aussi à de "grandes inquiétudes sur l'alimentation, notamment au sein des restaurants scolaires, et sur la santé liée à la proximité d'espaces agricoles traités aux pesticides".
Située en Vendée, la ferme des Cochets est un corps de ferme entouré de 80 hectares de prairies naturelles et de fossés. Trois jeunes paysans (projets d'élevage biologique de races menacées) se sont associés à trois associations (une de consommateurs, une de producteurs locaux et la LPO Vendée) pour acheter cette ferme en 2017 et porter un projet écologique, agricole et créateur de lien social (accueil sur site, sorties nature, magasin de producteurs et visites de la ferme). Un projet collectif en faveur des circuits courts (transformation de produits à la ferme et commercialisation en vente directe) et des zones humides, qui s'est appuyé sur du financement participatif (15 465 € collectés sur un objectif de 10 000 €...).
Créée par une association d’apiculteurs, avec l’appui du PNR du Massif des Bauges, la miellerie collective des Bauges propose aux apiculteurs, du débutant au professionnel, tout le matériel professionnel nécessaire à l’extraction de miel. Elle offre aussi un espace d’échanges avec d’autres apiculteurs, l’accès à un réseau de commercialisation et mène des actions de sensibilisation et de formation. La revue Travaux & innovations fait le récit détaillé de cette aventure et du fonctionnement du projet.
Laines paysannes est une association, née en 2016, qui souhaite associer éleveurs et trieurs pour contribuer à construire une filière laine locale, en Ariège et Tarn. Dans un article, Transrural Initiatives fait le point sur ce projet en 2018.
Géoconfluences, publication en ligne proposée par la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et par l'École Normale Supérieure de Lyon (ENS de Lyon) au nom du Ministère de l'Éducation nationale, propose un ensemble de ressources pour appréhender l'histoire de ce conflit d'acteurs et d'usages après la décision par le gouvernement d’abandonner le projet controversé d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.