Un parc solaire participatif est entré en fonction mi-décembre 2017 à Luc-sur-Aude, village de 220 habitants. Grâce à un financement participatif (275 000 euros récoltés en trois semaines), un quart des habitants est actionnaire de cette centrale photovoltaïque de 8 000 m². Wedemain revient sur la réalisation du projet, notamment le travail engagé par la commune auprès des habitants, et décrit d'autres projets en cours de même type.
Les plénières et les présentations sont à présent en ligne. On y retrouve notamment : la structuration des démarches (vision et passage à l’action, articulation entre collectivités, projets transversaux…) de transition énergétique dans la Communauté de communes du Grand - Figeac, le PNR des Grands Causses, la Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud. Du côté des ateliers, on retrouve par exemple "Chaleur renouvelable : structurer et développer une filière bois locale", "Déploiement du solaire : généraliser le développement du solaire sur un territoire : identifier et équiper les surfaces propices", "Méthanisation et écosystème : faire de la méthanisation un outil de gestion territoriale de la matière organique, intégrant la multiplicité des enjeux et des acteurs", "Rénovation énergétique des bâtiments : structurer une approche territoriale pour mobiliser les acteurs".
Énergie Partagée publie, en partenariat avec le Ministère de l’Environnement de l’Énergie et de le Mer, l’ADEME et la fondation Heinrich Böll, un guide pratique à l’attention des collectivités pour parvenir à la maîtrise des énergies renouvelables (EnR) sur leur territoire grâce à leurs habitants. L'ouvrage retrace le contexte, les enjeux et l'évolution législative des projets participatifs pour les territoires, décline les démarches à mener selon que la collectivité est à l'initiative ou non du projet et enfin illustre des contextes avec des cas concrets.
"Destination TEPOS" est une méthode développée par Solagro et l’Institut négaWatt qui propose une démarche de sensibilisation et d’appropriation de la transition énergétique par les collectivités locales et acteurs locaux, plaçant les participants en situation d’acteurs. Elle s’appuie sur un tableur permettant l’évaluation simplifiée de la situation énergie-climat (diagnostic et potentiels), puis un plateau et des cartes à jouer permettant la co-construction du futur énergétique du territoire. Cette méthode est diffusée par le CLER (Réseau pour la transition énergétique) auprès des collectivités et des structures qui les accompagnent (administration, associations, bureaux d’études…).
L’Anthropocène est "une époque de l’histoire identifiée par la trace laissée par les activités humaines dans la stratigraphie, caractéristique de l’empreinte irréversible de l’humanité sur son environnement", écrit la géographe Julie Le Gall (Université de Lyon, ENS de Lyon). Et l'auteure de poursuivre : "l’Anthropocène nous oblige à repenser les rapports entre nature et sociétés et la façon dont les sciences doivent travailler en interdisciplinarité pour imaginer d’autres éducations, d’autres pédagogies à l’environnement face à un futur nourri d’incertitude". Une notion et des implications détaillées dans la publication en ligne Géoconfluences, proposée par la Direction générale de l'enseignement scolaire et par l'École Normale Supérieure de Lyon.
La structuration de la capacité d’un territoire à se porter acteur dans le domaine de l’énergie n’est pas acquise mais peut se construire. C’est ainsi que de nombreuses collectivités et des acteurs locaux enthousiastes se sont constitués en opérateurs pour construire et valoriser la ressource énergétique. Ces "opérateurs énergétiques territoriaux" produisent, distribuent et/ou fournissent aujourd'hui leur propre énergie issue des renouvelables. Afin d'illustrer concrètement ce concept et le faire connaître, le CLER - Réseau pour la transition énergétique publie en juin 2017 un rapport constitué notamment de dix exemples d'opérateurs territoriaux en France, en Allemagne et en Autriche.
Plusieurs régions, dont Rhône-Alpes, ont lancé chacune un appel à manifestation d'intérêt TEPOS entre 2012 et 2014 à partir du constat suivant : il est nécessaire de mobiliser les territoires et de les accompagner vers l'action concrète pour tendre à la diminution de leurs consommations d'énergie et leur couverture par les énergies renouvelables locales. Dans le cadre de l'animation TEPOS en Auvergne-Rhône-Alpes, une réflexion a émergé sur les impacts économiques et de développement local, qui a conduit à l'élaboration de monographies économiques pour cinq territoires du programme TEPOS régional : le Beaujolais vert ; la Biovallée ; Chambéry, Annecy et le PNR des Bauges ; le Trièves ; Saint-Étienne Métropole et le PNR du Pilat.