Pour l'Ademe, les "smart grids" sont des "systèmes énergétiques capables d'intégrer, de prévoir et d'inciter efficacement et de manière intelligente les actions et comportements des différents utilisateurs, consommateurs et producteurs (industriels, tertiaires et résidentiels) qui y sont raccordés, et ce afin de maintenir une fourniture d'énergie efficace, durable, économique et sécurisée." Le déploiement de telles solutions dans les territoires implique une mobilisation forte ainsi qu'une meilleure connaissance de ces solutions et de leurs mises en œuvre organisationnelle, juridique, technique et économique, par ses acteurs. Avec l'aide de l'Ademe, un guide est publié à l'attention des collectivités pour les accompagner dans la mise en œuvre concrète de projets "smart grids".
Nouvelle démarche de partenariat entre l'État et les collectivités locales, associant les acteurs des territoires, en particulier les entreprises, le contrat de transition écologique (CTE) avait trouvé ses premiers signataires en octobre 2018 (Communauté urbaine d'Arras). En décembre, le CTE de la Haute Côte d'Or a été signé, qui entend faire de l'écologie un levier de développement des activités économiques locales. Cette démarche résulte de la coopération entre deux communautés de communes (Pays du Châtillonais et Montbardois), qui ont défini trois orientations pour leur CTE : la formation pour accélérer la transition écologique du territoire ; l'évolution des pratiques agricoles, plus respectueuses de l'environnement et des ressources ; l'accompagnement des agriculteurs vers la production d'énergie renouvelable.
Un ouvrage rassemble les actes de la 4e Journée des innovations pour une alimentation durable (Jipad) organisée en 2018 par les étudiants du mastère IPAD (Innovations et politiques pour une alimentation durable) de Montpellier SupAgro, au cours de laquelle chaque étudiant a présenté une innovation. La publication détaille sa genèse et son développement ; analyse en quoi elle est susceptible de répondre aux enjeux d'un développement durable des systèmes alimentaires ; évalue ses impacts (avérés ou potentiels) et identifie les éventuelles controverses associées ; essaye de repérer les opportunités ou obstacles éventuels d'une plus grande diffusion de cette innovation. Ces innovations sont regroupées dans cinq thématiques : nos déchets ont de la ressource ; quand les circuits de distribution se réinventent ; l'alimentation comme levier d'insertion sociale ; les acteurs publics, piliers d'un changement politiquement durable ; l'action collective au service de l'innovation.
Les feux de forêt vont-ils progresser en montagne ? Le changement climatique est-il une opportunité pour l'agriculture de montagne ? Quelle est son influence sur les pratiques agricoles en moyenne montagne ? Quelles nouvelles gestions forestières mettre en place... ? Pour mieux évaluer les impacts du changement climatique dans les Alpes du Sud, le Groupe régional d'experts du climat en région PACA propose un état des connaissances scientifiques récentes sur l'évolution du climat, les risques naturels, l'agriculture, la forêt, la biodiversité, l'économie et l'aménagement. L'objectif est d'informer et d'alerter les acteurs publics (décideurs, gestionnaires, collectivités…) et privés, et de les accompagner en proposant des premières pistes d'adaptation. Afin de proposer un regard inter-massifs, la publication présente également les résultats du projet AP3C, animé par le Service InterDépartemental pour l'Animation du Massif central (SIDAM), dont l'ambition est de produire des informations localisées pour une analyse fine des impacts du changement climatique en vue d'adapter les systèmes de production du Massif central et de sensibiliser l'ensemble des acteurs.
Dopés par le succès des Centrales villageoises qui ont déjà essaimé 34 sociétés citoyennes et locales de production, essentiellement dans la partie orientale d'Auvergne-Rhône-Alpes, les projets citoyens de grappes de toitures photovoltaïques se multiplient dans toute la France, aussi bien à des échelles régionales, départementales que locales. "C’est aujourd’hui une vraie filière qui s’est créée", rapporte Énergie partagée qui dresse un état des lieux, et rapporte que des outils communs ont pu être développés (tutoriels, référentiel de professionnels, cahiers des charges...) et qu'une offre de financement a été conçue par Énergie partagée et La Nef pour aider les porteurs de projets.
"Mener une transition « bas carbone » stimulant l'activité et créant des emplois est un enjeu majeur, écrit l’ADEME. Deux études conduites en Hauts de France et Occitanie montrent, avec des méthodologies différentes, que des politiques volontaristes de transition énergétique sont non seulement souhaitables d'un point de vue environnemental mais également d'un point de vue économique et social." Dans une publication, l’opérateur de l’État décortique ces deux études sur l’impact emploi de scénarios régionaux "ambitieux" de transition énergétique.
La multiplication de petites installations de production d'électricité renouvelable (centrales photovoltaïques et parcs éoliens) modifie les paysages, crée des tensions avec les habitants, menace parfois de spéculation des terres agricoles... Actu Environnement rapporte dans un article comment des PNR s'emparent du sujet pour plancher sur la dimension paysagère de la transition énergétique, encadrer le déploiement de ces installations et planifier les zones d'implantation selon leur projet de territoire. On y lit également l'intérêt de croiser les métiers du paysagisme et de l'énergie, par exemple pour "questionner les activités sur le territoire : économie, loisirs, agriculture, mobilité, solidarité entre les territoires…"