"Envisager la Terre comme une planète à découvrir", tel est le slogan réunissant les partenaires d'Exoplanète Terre, une initiative née en Essonne et qui s'est donnée pour objectif d'examiner les relations entre technologie et environnement, entre arts et sciences. Un joli film montre le happening Exoterritoires créé par la compagnie Le Clair Obscur, qui propose à des volontaires équipés en cosmonaute de parcourir Paris en rassemblant toutes les informations nécessaires sur des traces laissées dans les environs par des créatures appelées humains. Un dispositif à utiliser pour redécouvrir et requestionner son territoire ?
A l'automne 2018, le GRAINE ARA et l'IREPS ARA en tant qu'animateurs du Pôle thématique ESE, ont organisé ces rencontres régionales en Ardèche. Diaporamas, podcast, vidéos... sont à présent en ligne.
Le Réseau européen de développement rural a publié un document montrant comment des habitants de zones rurales utilisent le financement des PDR pour soutenir des actions s’inscrivant dans la "transition vers des économies rurales plus vertes". Cette transition consiste à tirer parti des opportunités économiques durables à la fois du point de vue environnemental et social. Elle vise aussi à améliorer la performance environnementale en suivant des méthodes économiquement et socialement viables. Les projets reflètent une partie de l’éventail d’approches pertinentes susceptibles de bénéficier d’un soutien au titre des PDR. Quelques exemples : vivre de la biodiversité ; faire plus avec moins ; promouvoir le tourisme vert ; générer de l’énergie renouvelable au départ de la production rurale ; installer des infrastructures d’énergie renouvelable dans les zones rurales ; et coopérer pour une économie plus verte.
Ce guide technique du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) présente les méthodes pour délimiter l’espace de bon fonctionnement des cours d’eau et pour organiser la concertation avec les acteurs du territoire tel que préconisé dans le SDAGE Rhône-Méditerranée 2016-2021. Ce document de référence est destiné aux gestionnaires, bureaux d’étude, services de l’État et de ses établissements publics.
L’Agence régionale Energie Environnement d’Auvergne-Rhône-Alpes (RAEE), créée en 1978, a tenu son Assemblée générale annuelle le 5 juillet 2017. Celle-ci marque un tournant dans l’histoire de l’Agence : nouveau nom, nouvelles orientations, nouveau projet.
Les compétences Gemapi font référence à certaines missions définies dans l’article L211-7 du code de l’environnement, à savoir : l’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique ; l'entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau (y compris leur accès) ; la défense contre les inondations et contre la mer ; la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines. La création et l'attribution de cette compétence ont été fixées par la loi Maptam (2014). La loi NOTRe (2015) en fait une compétence obligatoire des EPCI à fiscalité propre au 1er janvier 2018 (mais une collectivité peut transférer tout ou partie de la compétence Gemapi à un syndicat mixte pour tout ou partie de son territoire). Territoires Conseils et l'Union nationale des centres permanents d'initiatives pour l'environnement (CPIE) ont réalisé en mars 2017 un document très complet pour anticiper et mettre en œuvre cette prise de compétence. A noter par ailleurs la création le 28 mars 2017 de l'Association nationale des élus des bassins (Aneb).
Dans un contexte où le secteur de l’éducation à l’environnement et au développement durable est incité à multiplier les partenariats entre structures, l'Institut régional de formation à l'environnement et au développement durable (IRFEED) en PACA saisit l'occasion pour tenter de construire un discours commun, de rassembler les différentes compétences, de coopérer, de relier l’ensemble des composantes du secteur. Il publie un guide d’évaluation des actions d’éducation à l’environnement et au développement durable, afin de décloisonner ce secteur à d’autres secteurs et acteurs, favoriser l’innovation sociale et l’émergence de nouvelles pratiques et permettre une réflexion globale nouvelle tout au long de l’action. Un outil à destination de tout porteur de projet d’éducation à l’environnement et au développement durable.
L'ordonnance du 3 août 2016 vise à démocratiser le dialogue environnemental en renforçant les procédures destinées à assurer l’information et la participation du public. Elle affirme que la participation confère des droits au public, renforce la participation en amont du processus décisionnel et modernise la procédure classique de concertation en aval.
Il s'agit des actes d'une rencontre, organisée en mars 2016 par la Fondation de France et Comédie, programme d'appui à la concertation environnementale et territoriale, qui avait pour objectif de montrer diverses facettes de la concertation territoriale et de la participation dans la gestion des espaces naturels et des ressources, dans la prévention des conflits, le multi-usage des territoires, les modes de production durables, la transition énergétique, les sciences participatives... Au menu : l'intégralité des plénières et des ateliers, 6 films illustrant des initiatives locales de concertation en faveur de l'environnement, 28 interviews et des bonus.
La mise en œuvre d’une trame verte et bleue en milieu urbain et périurbain est un sujet récent qui génère de nouvelles problématiques et dont les CAUE et la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Rhône-Alpes, la FRAPNA 74 et le Conservatoire Botanique National Alpin ont voulu s’emparer en proposant un projet à la Région et la DREAL. Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre du Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) qui a pour objectif d’identifier les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques qui les relient. Il se déroulera sur 2 ans, avec une première phase d’analyse "retour d’expérience", visant à analyser des territoires de Rhône-Alpes qui ont déjà mis en place des actions en faveur de la trame verte et bleue. Une seconde phase "territoire d’expérimentation" permettra de réaliser un diagnostic et des préconisations sur des territoires volontaires. Et enfin, une troisième phase s’attachera à valoriser cette démarche à travers un guide et l’organisation de rencontres entre acteurs concernés.
Face aux différents enjeux auxquels sont confrontés les territoires, la prise en compte de la biodiversité pourrait jouer un rôle dans la mise en œuvre de nouvelles trajectoires de développement territorial, dans lesquelles l’attractivité et la compétitivité seraient basées sur la qualité et la différenciation. Plusieurs pistes de réflexion et initiatives sont proposées dans une publication de la Mission économie de la biodiversité, afin d’envisager la biodiversité comme opportunité de développement territorial.