La loi "portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets" du 22 août 2021, dite "Climat et Résilience", comporte 300 articles balayant tout à la fois la réduction des déchets, le verdissement de la commande publique, la protection de la biodiversité, les énergies renouvelables, les mobilités, la rénovation des bâtiments, la lutte contre l'artificialisation des sols, l'adaptation des territoires au changement climatique, le soutien à une alimentation saine et durable… Dans un dossier en ligne, Localtis propose un décryptage à travers une série de fiches thématiques. Le CNFPT met également à disposition un guide à destination des collectivités, structuré en six chapitres "adaptés aux grands domaines de compétences des collectivités".
Le réseau GRAINE d'Auvergne-Rhône-Alpes a conçu un kit destiné à toute personne en situation d'accompagner aux changements d'autres personnes (individus et groupes) sur les enjeux de la transition écologique (formateurs, éducateurs, agents de collectivités, intrapreneurs en entreprises, etc.). Il est constitué de trois fiches "Séquences d'animation" pour accompagner des groupes de 6 à 15 personnes et d'une fiche "Repères" pour se lancer dans l'accompagnement de publics adultes.
Les SfN sont définies par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme "les actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité". "Très efficaces dans la lutte contre le changement climatique", écrit l'Agence Française de Développement" (AFD), elles "sont encore peu ou mal exploitées" ; c'est pour y remédier que l'AFD a financé l'UICN pour la définition d'un standard mondial, un cadre susceptible d'harmoniser les pratiques et rendre les SfN plus opérationnelles et faciles à mettre en œuvre. A l'été 2020, ce standard a été rendu public ; il "entend doter ses utilisateurs [gouvernements, collectivités, aménageurs, financeurs, ONG...] d'un cadre rigoureux de conception des SfN et leur permettre de vérifier qu'elles produisent les effets souhaités en résolvant un ou plusieurs enjeux de société."
Le besoin d'une approche intégrée des données climat, air, énergie est à l'origine de la création de l'Observatoire Régional climat, Air et Énergie (ORCAE) en 2018. En 2020, l'ORCAE met à disposition les données 2017 à la maille communale pour tous les territoires de la région (EPCI, TEPOS-CV, SCOT, PNR…). Parmi les nouveautés, on peut retrouver l'ensemble des données de consommation et de production d'énergie, d'émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques ainsi que de séquestration carbone regroupées dans un seul fichier par territoire.
Les MAEC - pilotées par chaque région en lien avec la DRAAF - constituent un des outils majeurs du second pilier de la PAC pour accompagner le changement de pratiques agricoles et maintenir les pratiques favorables sources d'aménités environnementales. Ce sont des aides financières versées annuellement à des exploitations agricoles volontaires, qui s'engagent pour cinq ans à respecter un cahier des charges spécifique. Pour être éligibles, les parcelles agricoles doivent être situées dans un territoire concerné par un Projet Agro-Environnemental et Climatique (PAEC) validé par la Région. La Coordination inter-réseaux Natura 2000 propose, à travers une publication, des retours d'expérience sur les MAEC dans les sites Natura 2000 au cours de la période 2014-2020, contribuant ainsi aux réflexions en cours sur la PAC post 2020.
Et si, malgré les alertes des scientifiques, le manque de réactivité de la société se trouvait dans la façon dont les résultats issus de la recherche lui sont communiqués ? Alors comment favoriser leur appropriation ? Une journée d'étude, s'inscrivant dans le cadre du projet Interreg Alcotra Artaclim, organisée en février 2020, mêlait témoignages de scientifiques, d'acteurs socio-économiques (ex : présentation du projet Ecotraversée de Belledonne pour sensibiliser au réchauffement climatique lors d'une itinérance en montagne) et d'artistes afin de partager des idées originales et enthousiasmantes. Les vidéos de ces interventions sont à présent en ligne.
"Les projets de gestion visant à la préservation et à la reconquête de la qualité des eaux et des milieux aquatiques s'inscrivent dans un système d'action territorial complexe, rappelle l'Agence pour la biodiversité et l'Office international de l'eau. Pour agir, les porteurs de projet ont a minima besoin de savoir : comment fonctionne le territoire ? Combien d'acteurs il comprend et quelles en sont les caractéristiques ? Quels sont les jeux d'acteurs afin de construire et d'avancer dans une stratégie d'action ?" Le DTSEA est une démarche pour aider le porteur de projet à appréhender ces éléments, en vue de la construction d'une stratégie d'action susceptible de faciliter l'émergence et la cohérence de projets de territoire. Une publication présente l'esprit de la démarche DTSEA développée par ces deux organismes.
L'Agence française pour la biodiversité publie la synthèse d'une journée d'échanges techniques organisée en 2018 à Lyon par son Centre de ressources Natura 2000. La rencontre avait pour but d'encourager les animateurs Natura 2000 à mieux s'intégrer dans les réflexions territoriales. La publication revient sur des expériences menées par des animateurs permettant une approche intégrée à travers les documents d'urbanisme (PLU, SCoT...), les autres documents de planification (chartes de PNR...), les outils contractuels (contrats Natura 2000, contrats de rivière...). Les supports de présentation de la journée sont également disponibles.
"On désigne souvent l'État aménageur des Trente Glorieuses comme le responsable majeur de la situation environnementale dramatique dans laquelle nous vivons, écrit le média en ligne Métropolitiques. Historien et Rouennais, Loïc Vadelorge nous rappelle que son démantèlement s'accompagne de celui des quelques éléments de protection, certes insuffisants, dont il s'était doté."
Ce travail du Cerema s'adresse aux agents et élus amenés à élaborer des politiques et stratégies locales. Il vise à sensibiliser aux enjeux de l'environnement dans les territoires, promouvoir la prospective comme outil pertinent, valoriser des outils et les réflexions prospectives existantes appliquées à l'environnement, tirer les enseignements des réflexions prospectives environnementales qui ont débouché ou alimenté de manière tangible des stratégies locales. Dans une longue annexe, on trouvera également une liste des enjeux et éléments à prendre en compte sur les différents sujets environnementaux (eaux, climat, sol et sous-sol, faune, flore, air, bruit, santé, patrimoine culturel et archéologique, paysage...).
"Les collectivités territoriales peuvent pour différentes raisons acquérir du foncier. Preuve en est avec le département du Puy-de-Dôme qui est en train de racheter au titre "des espaces naturels sensibles" deux lacs de montagne", tous deux formés dans d'anciens cratères de volcans, l'un appartenant à Michelin et l'autre à EDF, indique Localtis. Les deux industriels étant décidés à vendre, le département redoutait que l'opération débouche sur des projets d'aménagement qui privatiseraient et dénatureraient les sites, facteurs d'attractivité touristique et cadre environnemental jusqu'alors préservé. Le département envisage également l'acquisition de terrains autour d'un des lacs.