S'appuyant sur la synthèse d'une journée d'étude organisée par le Réseau national des maisons des associations (RNMA) sur l'accompagnement de projets interassociatifs, Associations mode d'emploi livre un article sur la coopération interassociative. Les clés de sa réussite : compatibilité des valeurs et des projets, implication des associations dans la participation à la réalisation du projet, son suivi et sa gouvernance. Le magazine revient sur certaines motivations à l'origine de regroupements : la mutualisation de moyens ou l'injonction d'un partenaire (pouvoirs publics notamment) pour des raisons de logique d'économie ou d'articulation des ressources d'un territoire. La construction en coopération interassociative peut produire des effets en termes d'innovation sociale, la capacité d'hybridation permettant d'inventer de nouvelles réponses aux besoins sociaux non ou mal couverts, par exemple à la disparition des services publics dans les zones rurales.

Lancée en janvier 2014, l'enquête de l'Assemblée des communautés de France (AdCF) et de l'Institut national des études territoriales (INET) sur les modes d'organisation des communautés pour soutenir l'ingénierie territoriale - surtout technique - attendue par les communes rurales livre ses premiers résultats. Ceux-ci sont répartis sur trois volets : l'appui apporté par les communautés à leurs communes membres, les raisons d'une éventuelle absence d'appui, l'identification des autres acteurs du soutien à l'ingénierie. Selon les répondants, les trois quarts des communautés apportent un appui à leurs communes membres, appui dont le degré est corrélé à la taille des communautés et à la typologie des territoires : les communautés de plus de 30 000 habitants organisés autour de territoires urbains sont les plus engagées dans l'apport d'ingénierie ; les communautés démographiquement plus faibles et rurales sont moins présentes sur ce champ. Les acteurs cités par les communautés comme porteurs d'une offre d'ingénierie extérieure sont en premier lieu le département (34% des répondants) et les pays (22%). A noter que les acteurs de Rhône-Alpes sont bien représentés dans cette étude mais que l'échantillon présente un caractère rural moins marqué que l'ensemble des communautés françaises. L'étude montre également des compositions de communautés d'agglomération intégrant des communes à caractère rural peu peuplées pour lesquelles la problématique d'ingénierie est déterminante.

Quatre guides complémentaires pour vous aider dans l'élaboration et la mise en œuvre de vos projets de territoire

Destiné à accompagner les structures d’utilité sociale créatrices d’emploi dans leur développement, le Dispositif local d’accompagnement (DLA) a récemment évolué. C’est désormais la CRESS Rhône-Alpes qui porte la nouvelle mission de DLA régional pour une durée de trois ans. Au-delà du volet de coordination et d’appui aux opérateurs du DLA et plus largement aux acteurs de l’accompagnement de l’emploi associatif en Rhône-Alpes, le DLA régional aura comme nouvelle prérogative de mettre en place des accompagnements régionaux au bénéfice de structures d’envergure régionale, d’agir pour la structuration de secteurs ou de filières d’activité, et de développer des appuis collectifs sur des échelles territoriales couvrant tout ou partie des départements de Rhône Alpes.