Tel était le thème des 24èmes Assises de Sol et Civilisation organisées à Paris en novembre 2015, interrogé notamment sous les angles de la réforme territoriale, de la mondialisation et de l'innovation. Les moments forts de cette journée sont à présent en ligne sous format vidéo.
Au moment où, de l’Élysée aux préfets de départements, on plaide pour de vastes regroupements, l’Assemblée des communautés de France et Mairie-conseils se penchent sur les intercommunalités existantes de plus de 50 communes (ex : la communauté d'agglomération Valence Romans sud Rhône-Alpes) ou des communautés de communes voisines de métropoles ayant engagé ou concrétisé des rapprochements avec des territoires de même nature (ex : l'Ouest Rhodanien). Dans cette étude, "gouvernance, management, planification, gestion de proximité : les différentes facettes des ces intercommunalités « XXL » sont passées au peigne fin", selon La Gazette.
Une note d'analyse de la Fonda décrypte la situation actuelle des "associations gestionnaires" (celles ayant un modèle économique complexe et des salariés) : évolution de leur rapport à la puissance publique, au secteur privé, au bénévolat et notamment aux dirigeants administrateurs... Cette note dresse ensuite trois hypothèses dans un avenir où le contexte de marchandisation se poursuit. Dans la première, les associations n'ont plus d'autre choix que de passer le relais, soit en fusionnant avec des associations de secteurs plus solides au plan économique, en se tournant vers des entreprises de l'ESS, ou en étant reprises par des collectivités territoriales ou des organismes lucratifs. Dans la seconde : les conseils d'administration réagissent en adoptant des méthodes de gestion modernes, ce qui aboutit à des entreprises associatives de grande envergure car elles ont absorbé les plus fragiles. Troisième hypothèse : des groupements d'économie solidaire voient le jour, respectant la personnalité et l'identité de chaque structure, favorisant de larges mutualisations et organisant le partage de souverainetés.
Un colloque sur le bien-être territorial, organisé en 2015 par le Commissariat général au développement durable et l’Observatoire français des conjonctures économiques, portait une double ambition : présenter les derniers travaux de recherche sur le bien-être territorial en France et progresser dans la mise en œuvre effective de ces nouvelles façons de voir le monde territorial en reliant indicateurs et politiques publiques. Des actes sont à présent disponibles, qui rassemblent les enseignements et expériences de chercheurs, territoires et institutions considérant les indicateurs de bien-être et de soutenabilité à la fois comme des outils d’aide à la décision et de mobilisation des acteurs.
Réalisé par Recherches & Solidarités avec le soutien du ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, un document regroupe, sur quatre pages par département, les principaux chiffres clés : nombre d’associations, de bénévoles, de salariés, évolutions sur 10 ans et rapprochement avec le contexte national... Ces repères sont utiles pour guider les acteurs et les décideurs du département dans leurs démarches au service des associations. Ils montrent l’importance trop souvent méconnue de ce secteur qui joue un rôle considérable, sur le plan social, mais aussi sur le plan économique, au plus fin des territoires.