Aboutissement de deux ans de travail et de dix ans de liens avec les territoires en transition, le CLER présente dans un long document, de façon argumentée, les opportunités bénéfiques que permet la transition énergétique. Illustré par les réalisations des collectivités et acteurs, essentiellement ruraux, du réseau TEPOS, il s'adresse avant tout à leurs pairs pour les inciter à passer à l'action.
"Vous êtes maire ou élu d'une commune ou d'une collectivité et vous souhaitez mettre en œuvre localement, sur votre territoire, des actions pour faire avancer la transition écologique (...). Pour faciliter l'usage du vélo, améliorer le confort énergétique des habitants, restaurer la biodiversité, aménager durablement votre territoire, anticiper les effets du changement climatique ou encore lutter contre la pollution lumineuse… le ministère de la Transition écologique et solidaire vient de publier [juin 2020] une boîte à outils réunissant les principales ressources et outils."
L'association Futuribles International a engagé une réflexion prospective sur l'épidémie de Covid-19 et ses conséquences économiques, sociales et politiques et propose une grille de lecture des évènements en cours et du paysage des possibles à l'horizon des 18 prochains mois. La réflexion est organisée autour de trois grandes échelles : mondiale, européenne, française. Quatre scénarios sont décrits pour la France, intitulés comme suit : Dislocation, Sur le fil du rasoir, Green New Deal, Grandes dépressions.
"La prospective ne peut pas avoir comme prétention de prédire les évènements à venir, déclare le directeur de Futuribles dans un entretien à Millénaire 3 (site Internet de la Prospective de la Métropole de Lyon), et ce n'est pas notre objectif. En revanche, ce que peut faire une bonne réflexion prospective, c'est essayer de réfléchir sur les incertitudes (...). L'idée, c'est de dire aux différents acteurs, politiques mais aussi économiques, sociaux, « Prenez en compte ces possibilités pour vous y préparer. » Se préparer au futur, cela suppose d'anticiper une diversité de situations envisageables pour demain, et de ne pas se contenter de ne voir qu'un seul futur possible. Cela peut permettre par exemple de nourrir des stratégies dites « de résilience », puisque ce terme-là est aujourd'hui beaucoup utilisé. Se plonger dans divers scénarios est aussi utile pour faire émerger ou révéler les préférences des acteurs, pour identifier ceux vers lesquels je souhaiterais, où nous souhaiterions aller, soit individuellement, soit collectivement. Des scénarios de prospective bien construits manifestent aussi quelles sont les marges de manœuvre que l'on peut avoir pour essayer de pousser, voire de provoquer tel ou tel scénario. Ils peuvent être des objectifs à atteindre, ou des situations à éviter. Dans tous les cas, ils doivent pousser à l'action, c'est leur principal usage."
Huit étudiants de l'ESJ Pro (organisme de formation et de conseil associé à l'École Supérieure de Journalisme de Lille) sont partis début 2020 "à la rencontre de tous ceux qui s'engagent dans la transition écologique" pour "raconter aujourd'hui et demain la Haute-Loire". Leur blog "La campagne passe au vert" propose articles, podcasts et vidéos.
L'outil CACTUS (Climat - Adaptation - Changements - Territoires - Usages) a été créé à la suite d'un projet européen qui visait à améliorer l'adaptation des populations littorales par une meilleure prise en compte du changement climatique dans les politiques publiques. Les acteurs institutionnels, économiques et associatifs du Golfe du Morbihan ont réfléchi à la forme et au contenu de l'outil, accompagnés par le PNR du Golfe du Morbihan et des scientifiques de l'Université de Bretagne Occidentale. Si CACTUS regarde spécifiquement les territoires de littoral, des informations, retours d'expériences... pourront intéresser tous les types de territoires.
La loi Nouvelle organisation territoriale de la République (Notre) de 2015 prévoyait que les Régions élaborent et adoptent un SRADDET, lequel fixe les orientations régionales sur 11 thèmes obligatoires : équilibre et égalité des territoires, implantation des différentes infrastructures d'intérêt régional, désenclavement des territoires ruraux, habitat, gestion économe de l'espace, intermodalité et développement des transports, maîtrise et valorisation de l'énergie, lutte contre le changement climatique, pollution de l'air, protection et restauration de la biodiversité, prévention et gestion des déchets. En 2018, par délibération, la Région AuRA y avait ajouté deux thèmes complémentaires : infrastructures numériques et foncier agricole. L'Assemblée régionale a validé définitivement le SRADDET le 20 décembre 2019. Après validation en préfecture, il pourra être mis en œuvre et sera opposable aux documents de rang inférieur.
Signés le 23 janvier 2020 par la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, il s'agit du CTE du bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie (pour un montant de 4,7 millions € : 1 million par l'État, 1 par la Région, le reste à la charge des trois intercos) et celui porté par le Sytec et concernant les intercommunalités de Saint-Flour et Hautes Terres (5,2 millions € : 200 000 € par l'État, 100 à 120 000 € par la Région, 4,7 millions à financer par les collectivités locales et les investisseurs privés). En 2019, 61 territoires - dont 7 en AuRA - ont été lauréats d'un appel à projets national ; un deuxième appel à manifestation d'intérêt devrait être lancé en 2020.