Le Programme Opérationnel Interrégional du massif des Alpes (POIA), mis en œuvre par le commissaire à l’aménagement, au développement et à la protection du massif, a soutenu sur la période 2007-2013 des opérations concourant à la stratégie du massif dans les domaines de la diversification de l’offre touristique, du développement des énergies renouvelables (dont le bois énergie) et de la prévention des risques naturels. La plupart de ces actions sont décrites sous forme de fiches concises, illustrées et appuyées par des témoignages d'acteurs, constituant ainsi une ressource intéressante en termes d’expériences de projets de développement.
Une étude de l’Union des employeurs de l'ESS (UDES) et du Mouvement associatif s’interroge sur les stratégies d’évolution des modèles socio-économiques des associations employeuses de certains secteurs (social, sport, tourisme...), dans un contexte de crise économique et de recherche de financements diversifiés, d'évolution du bénévolat et de la gouvernance. Outre l’identification des enjeux du secteur associatif, ce rapport présente les modèles socio-économiques des associations ainsi que les différentes stratégies d’évolution de ces modèles. Il comporte également une étude comparative au niveau européen pour évaluer des pratiques susceptibles d’être transposées dans le contexte français. Enfin, des leviers d’évolution des modèles socio-économiques sont avancés.
"Brexit au Royaume-Uni, élection de Donald Trump aux États-Unis, montée de l’extrême droite en France, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne : ces événements récents présentent pour point commun d’avoir été largement présentés comme les conséquences politiques du décrochage des territoires urbains les plus anciennement industrialisés et de ceux, plus ruraux, qui seraient restés à l’écart des flux de l’économie globale." Dans un contexte de politisation de la question du déclin territorial, et sous le titre "Villes en décroissance", la revue Métropolitiques consacre un dossier qui cherche d'une part à reposer les termes du débat autour des territoires en décroissance, afin de "prendre des distances vis-à-vis des débats simplistes sur l’avènement d’un développement territorial à deux vitesses", et d'autre part à présenter les contraintes et les opportunités qu’apporte la décroissance urbaine.
Le Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire (RTES) et la Confédération générale des Scop ont organisé le 21 mars 2017 un séminaire de travail sur les relations entre collectivités et SCIC, car "la SCIC implique en effet un changement de position de la collectivité, davantage habituée au Faire ou au Faire Faire, qu’au Faire Avec". Après une présentation du paysage des SCIC aujourd’hui (qui sont 40% à avoir au moins une collectivité au capital, très majoritairement des communes), de leur répartition par domaine d’activité et par région (77 SCIC au 31 décembre 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes), un premier temps d’échange a permis d’approfondir dans quelle mesure la SCIC pouvait être un tiers de confiance pour la collectivité, et dans quelle mesure la collectivité pouvait être un atout pour la SCIC. La rencontre a ensuite abordé les points de vigilance et pratiques en matière de subventions, marchés publics et délégation de services publics confiée à une SCIC, avant d’analyser le rôle de la collectivité en tant que sociétaire d’une SCIC. Le RTES a mis en ligne le diaporama de la rencontre et pointe, dans Le guide des outils d’action économique du Conseil d’État (actualisé en janvier 2017), un paragraphe sur la possibilité pour les collectivités et leurs groupements de participer au capital de SCIC.
Juris associations propose un article pour comprendre comment mieux animer et fidéliser les bénévoles, "cette ressource humaine si précieuse pour les associations". A partir du cas de l'association Habitat et humanisme sont ainsi examinés successivement les outils d'intégration des nouveaux bénévoles, de suivi et d'analyse, de progression (dont la formation) et enfin de valorisation des bénévoles.