Difficile de convaincre les élus de vous attribuer une aide si votre association réalise un excédent. Et pourtant, c'est non seulement normal mais souhaitable car cela traduit une bonne gestion. Un article du magazine Associations mode d'emploi développe cinq arguments dans ce cas pour votre demande de subvention.
Lorsqu'une association est multi-activité ou réalise plusieurs projets pour lesquels elle doit rendre compte à différents financeurs, il convient de mettre en place une comptabilité analytique. "Si faire une analyse n'est pas toujours perçu de manière positive, il s'agit pourtant d'une occasion pour l'association de faire un état des lieux de sa situation financière et de se confronter à la réalité", explique Juris associations en ouverture d'un dossier consacré à la comptabilité analytique. Dans ce dossier d'une vingtaine de pages, le magazine explique comment cette comptabilité met l'accent sur la réalité économique des activités de l'association, mesure la performance économique de chacune de ses activités, permet de rendre compte des actions menées, a un rôle dans le pilotage opérationnel et stratégique de l'association. Enfin, des exemples et différents outils sont présentés.
Collecticity est une plateforme de financement participatif qui dédie son activité aux collectivités locales. Le 20 juin 2016, elle a signé un partenariat avec l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF), avec pour objectif "de permettre aux communes rurales de trouver de nouvelles sources de financement, hors des canaux classiques (fiscalité, prêts bancaires, dotations de l’Etat…) en renforçant le lien avec les habitants". Plateforme de financement participatif pour permettre aux collectivités territoriales de lever des fonds auprès des citoyens, sous forme de prêts ou de dons, Collecticity souhaite offrir l’opportunité aux particuliers de financer des projets d’intérêt général (éducation, transports, énergies renouvelables, équipements sportifs ou culturels, entretien et rénovation du patrimoine…) près de chez eux, mais également dans toute la France.
Une question fondamentale consiste à se demander si l’ingénierie territoriale, au niveau infradépartemental, doit être portée par : des syndicats de type Scot ou autrefois de "pays", des PETR ou autres territoires usuels de contractualisation (tels les CDDRA de l'ex-région Rhône-Alpes), comme ce fut longtemps le cas (ces échelons ayant souvent une expertise accumulée au fil des années) ; ou des EPCI à fiscalité propre, solution qui s’impose de plus en plus souvent si la communauté est à la fois vaste et structurée, à la faveur de la montée en puissance des outils de mutualisation et autres prestations de services. Chacun attend de voir ce que sera, au cas par cas, la strate privilégiée à l’avenir par la région, en termes de contractualisation et de constitutions d’agences, selon La Lettre du cadre territorial qui met en avant deux exemples de terrain pour éclairer le débat : l’expérience du PETR du Perche eurélien et les enseignements du Pays du Haut-Limousin.
Depuis 2011, dans le cadre de la Stratégie régionale d’innovation, le dispositif Rally'nov poursuit un objectif de valorisation et promotion des pratiques socialement innovantes dans les entreprises et associations franc-comtoises. L'édition 2016, lancée officiellement le 23 mai, doit épouser les contours de la nouvelle grande Région Bourgogne-Franche-Comté. Plus de 70 initiatives sont à voir sur un site dédié, où l'on peut notamment découvrir les actions d'une fruitière pour relocaliser l'économie ou celles d'un incubateur d’initiatives rurales.