Constituée d'une quarantaine de fiches (cadrage économique, population, marché du travail, niveaux de vie et redistribution, qualité de vie), cette publication de l'Insee s'adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaître la société française. A noter : un éclairage sur l'évolution de la société française depuis 40 ans à travers cinq entrées : démographie, évolution du temps de travail, mobilité sociale, inégalités de niveau de vie et de redistribution, opinions et préoccupations des Français.
Titre d'un article publié dans La vie des idées, où l'auteur - chercheur en analyse des politiques publiques - s'intéresse non pas au non-recours (ex : par non-connaissance ou par non-réception), à la non-proposition (l'aide n'est pas activée malgré l'éligibilité du demandeur) ou à la non-orientation (les destinataires potentiels ne sont pas sollicités ou accompagnés pour activer un droit), mais à la "non-demande intentionnelle (...) qui, plus que les autres, met en question la légitimité des politiques".
Adopté par le conseil municipal en mars 2019, la ville de Grande-Synthe ("au 27e rang des villes les plus pauvres de France", 23 638 habitants) expérimente le "minimum social garanti" (MSG), un dispositif facultatif et limité dans le temps pour les habitants dont le revenu mensuel par foyer est inférieur à 855 € par mois. Pourquoi ce dispositif ? Comment est-il financé ? Pour quelle implication des bénéficiaires ? Quelle proposition d'accompagnement ? Éléments de réponse à trouver dans un article de Maires de France.
Une étude de l'Institut français des relations internationales "contredii[t] les idées reçues sur ces territoires" quant à l'accueil des réfugiés. "Ce sont des espaces de solidarité et d'opportunités pour les réfugiés. Ces derniers ne sont pas de nouveaux arrivants anonymes mais deviennent rapidement de nombreux membres de la communauté locale. De même, les acteurs locaux font preuve d'innovation pour répondre aux besoins spécifiques des réfugiés d'une manière plus ou moins formelle mais généralement efficace. Cette image positive de l'accueil et de l'intégration des réfugiés ne peut cacher les difficultés rencontrées dans ces territoires, notamment autour de la mobilité, de l'accès aux soins ou de l'apprentissage du français. Cependant, la forte mobilisation de la population locale compense largement ces handicaps et constitue un formidable accélérateur d'intégration."
Pour la communauté de communes de Piège-Lauragais-Malepère (15 800 habitants, Aude), selon son directeur adjoint, "le chantier a une double utilité : une action d'insertion et le développement d'une équipe technique, que peuvent solliciter les communes, une équipe en capacité de faire des travaux que ces communes n'ont, parfois, pas le temps, les moyens humains ou techniques de réaliser". L'équipe (deux groupes de huit salariés en insertion) est composée "d'un tiers de jeunes, d'un tiers de femmes seules avec enfants et, enfin, du public RSA". A Voivres (320 habitants, Vosges), la commune s'est lancée dans l'ouverture d'un ACI pour remettre rapidement à neuf des habitations et les faire occuper par de nouveaux arrivants aux revenus modestes, et ainsi sauver l'école menacée de fermeture. "Nous avons fait d'une pierre deux coups, relate son maire : maintenir la vie de la commune et proposer une solution d'insertion professionnelle à plusieurs habitants, au moment où intervenait la fermeture de petites usines." Trente ans plus tard, à Voivres, l'ACI existe encore car "il y a toujours à faire dans une commune" et "toujours des habitants très éloignés de l'emploi". Maires de France livre un article sur le sujet.