C'est le titre du dossier central de La Revue d'actualité sur les tiers-lieux, publiée par la Coopérative Tiers-Lieux, dans son édition de mai 2020. Lequel revient sur une journée de regroupement des tiers-lieux de Nouvelle Aquitaine en fin d'année 2019, dont "l'enjeu était d'identifier en quoi les tiers-lieux produisent un nouveau cadre collectif de l'action sociale à destination du développement des individus qui les fréquentent et en écho avec les aspirations et les évolutions de la société." Et l'éditorialiste de la revue d'interroger : "Les tiers-lieux, contribueront-ils demain à une forme de rebond pour les individus et à la reconfiguration territoriale d'une nouvelle organisation sociale locale ? L'effort collectif et ses bases de coopérations suffiront-ils à nous sortir d'une crise qui démarre ? Faire avec et faire ensemble serait-il le pari des tiers-lieux pour porter une ambition et une action plus grande sur les questions sociétales ?"

"Sans même parler des faux steaks hachés de bœuf ou des escalopes de poulet gorgées d'eau, les plus démuni.es sont-ils.elles vraiment voué.es à ne manger que les rebuts de notre société ? Il n'y aurait donc ni alternative ni utopie possibles. Pas si sûr… Avec la sécurité sociale de l'alimentation, une autre voie est possible…" Début d'un article publié par la revue Sésame, et signé par l'association française de solidarité internationale Ingénieurs Sans Frontières, dont le groupe "Agricultures et souveraineté alimentaire" travaille depuis plusieurs années une proposition de Sécurité sociale de l'alimentation.

"Comment garantir la sécurité et la qualité de l'approvisionnement alimentaire pour tous en période de crise sanitaire ? Quels dispositifs ont été mis en place dans les villes françaises pour répondre à une situation inédite d'urgence ? Quels enseignements retenir de ces deux mois de confinement ? Quelle place les villes ont-elles vocation à occuper dans la redéfinition des stratégies alimentaires territoriales en cours ?" France urbaine, RESOLIS et Terres en villes, ont recensé les dispositifs mis en place dans 30 grandes villes et agglomérations (dont Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Saint-Étienne, Pôle métropolitain), permettant l'analyse des nombreux rôles joués par les villes, en partenariat avec les acteurs locaux, lors des deux mois de confinement. Les enseignements tirés quant aux systèmes alimentaires dépassent le seul cadre de l'urgence.

La chercheure Dominique Paturel présente dans un article une analyse de l'évolution de l'aide alimentaire, mise en lumière par les mesures de confinement liées à la crise sanitaire.