De l'intérêt des ateliers chantiers d'insertion (ACI) pour les collectivités
Pour la communauté de communes de Piège-Lauragais-Malepère (15 800 habitants, Aude), selon son directeur adjoint, "le chantier a une double utilité : une action d'insertion et le développement d'une équipe technique, que peuvent solliciter les communes, une équipe en capacité de faire des travaux que ces communes n'ont, parfois, pas le temps, les moyens humains ou techniques de réaliser". L'équipe (deux groupes de huit salariés en insertion) est composée "d'un tiers de jeunes, d'un tiers de femmes seules avec enfants et, enfin, du public RSA". A Voivres (320 habitants, Vosges), la commune s'est lancée dans l'ouverture d'un ACI pour remettre rapidement à neuf des habitations et les faire occuper par de nouveaux arrivants aux revenus modestes, et ainsi sauver l'école menacée de fermeture. "Nous avons fait d'une pierre deux coups, relate son maire : maintenir la vie de la commune et proposer une solution d'insertion professionnelle à plusieurs habitants, au moment où intervenait la fermeture de petites usines." Trente ans plus tard, à Voivres, l'ACI existe encore car "il y a toujours à faire dans une commune" et "toujours des habitants très éloignés de l'emploi". Maires de France livre un article sur le sujet.
A lire : Favoriser le retour à l'emploi des personnes en difficulté, Sophie Le Gall, Maires de France, octobre 2019 (2 pages)
Mots-clés: emploi, logement, insertion, Collectivités