Chaque semaine, nous épluchons la presse spécialisée et nous écumons Internet pour sélectionner les informations qui seront utiles aux agents de développement rural :
actualités du développement rural,
expériences menées dans différents domaines,
guides et conseils méthodologiques,
appels à projets et procédures de financement...
Toutes les informations présentées ici sont accompagnées de leurs références. Et n'engagent bien sûr que leur auteur !
L'Insee a publié début décembre l'édition 2020 de "France, portrait social". On y retrouve toutes les données et analyses sur : population, scolarité, marché du travail, niveaux de vie et redistribution, santé et dépendance, contexte macroéconomique et dépenses sociales ainsi que des comparaisons européennes. En ouverture, on trouvera une longue analyse intitulée "Les inégalités sociales à l'épreuve de la crise sanitaire : un bilan du premier confinement". Suit encore un éclairage sur les enfants, sous l'angle des inégalités sociales.
"Crise ou pas crise, la régionalisation est bien en marche, confirme le 4e baromètre Arthur Loyd sur le dynamisme des villes et leur attractivité. Au total, 45 aires urbaines ont été scrutées à partir de 75 paramètres statistiques. Alors lesquelles tirent leur épingle du jeu en 2020", interroge Les Echos ? Dans la catégorie "métropolisation", les grandes gagnantes sont notamment Clermont-Ferrand, Lyon et Valence dans la catégorie "capital humain et innovation". Lyon est en tête dans le top 3 des très grandes métropoles ; Valence arrive en tête dans le top 3 des agglomérations de traille moyenne.
A l'occasion de la première édition des Rencontres des villes moyennes en novembre 2020, La Fabrique de la Cité a publié les résultats de deux enquêtes d'opinion qui "documentent pour la première fois avec précision les représentations que les Français ont des villes moyennes en général, mais aussi les perceptions et vécus des habitants des villes moyennes en particulier. Au niveau local, les habitants de trois villes, Cahors, Quimper et Charleville-Mézières, choisies pour la diversité de leurs situations ont été interrogés : comment y vivent-ils ? Pourquoi souhaitent-ils s'y installer ou, au contraire, les quitter ?"
Les projets territoriaux de production d'énergie renouvelable réunissent une variété d'acteurs qui n'ont pas toujours les mêmes méthodes ni les mêmes intérêts. A la suite d'entretiens avec des acteurs du développement ENR en France, Énergie Partagée publie une synthèse pour faciliter la compréhension des intérêts des différents acteurs et établir des éléments de bonne pratique pour un codéveloppement territorial, entre acteurs publics/citoyens et opérateurs privés.
Consultant et chercheur associé, Gwénaël Doré analyse dans un article de Métropolitiques les relations économiques des métropoles avec leurs territoires voisins, puis indique les axes de coopération avec les territoires périphériques, tels que formulés par les récents pactes entre État et métropoles ; il expose enfin les caractéristiques et les actions portées par les contrats de réciprocité avec les territoires voisins, dans un nombre limité (sept) de métropoles (dont celui de Clermont-Saint-Flour).
Dans le contexte de la crise sanitaire, FranceAgriMer a cherché à décrypter les comportements des consommateurs et des acteurs de la distribution, un travail à présent exposé dans une note. L'office agricole a également tenté d'en imaginer les issues possibles à travers des scénarios exposés dans un second document. "Ces scénarios ne sont pas des prédictions. Ils ne visent pas à deviner ce que seront nos comportements alimentaires ces prochaines années. Leur visée est plutôt d'interroger les conditions d'une permanence de certaines tendances qui ont émergé ou se sont largement renforcées lors du confinement de la population (comme l'aspiration au « manger français »), d'appréhender conjointement, et de manière cohérente, les multiples incertitudes qui présideront à l'installation dans la durée ou non de ces nouvelles tendances ou le « retour à la normale » pour d'autres (ex : la dynamique de croissance de la consommation hors domicile, cassée par la crise COVID), etc. (…) Prendre connaissance de ces informations et de ces scénarios et en débattre pourrait permettre aux décideurs des filières et aux acteurs publics d'identifier leurs marges de manœuvre pour infléchir le futur qui n'est jamais entièrement écrit."
Le CESER a créé au début de la crise sanitaire un "Observatoire Covid-19", dans l'objectif de "recueillir, compiler, organiser différents types d'informations : données brutes, baromètres, enquêtes, analyses, rapports, que ces sources soient nationales ou régionales". Deux questionnaires ont parallèlement été adressés, l'un aux particuliers, le second aux acteurs du territoire sur la manière dont chacun a vécu le confinement et fait face à la crise. Les résultats obtenus ont été analysés, consolidés et sont présentés sous une forme synthétique dans un rapport. "Grâce aux données recueillies, chacun peut [ainsi] prendre la mesure des questionnements, partager les enjeux, identifier des pistes d'action pour le futur."
Conçu sur base des travaux de recherche universitaire du Centre d'Économie Sociale (Belgique), ce "scan" aborde 10 dimensions de la vie de l'association, cherchant, pour chacune des dimensions, à évaluer le niveau d'anticipation des changements externes mais aussi la capacité de réponse des associations. Il est conçu pour aider les directions et les conseils d'administration dans leurs réflexions stratégiques mais aussi pour mobiliser les équipes autour de dynamiques de changement ou pour mener des réflexions en fédérations ou avec d'autres associations. La durée du "Scan" est estimée à 20-30 minutes.