Baisse de la consommation de viande, impacts du changement climatique sur les ressources en herbe, concurrence pour l'usage du foncier, attractivité déclinante du métier de berger, incertitudes sur l'avenir de la PAC, prédation par le loup sur les troupeaux… sont les défis auxquels fait face le pastoralisme. Dans ce contexte, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation a commandé une étude prospective sur l'avenir du pastoralisme français d'ici 2035. Cette note en présente les principaux enseignements.

"En 2012, dix jeunes agronomes ont décidé de se lancer dans l'agriculture et de vivre ensemble. Certains étaient intéressés par le maraîchage ou l'élevage, tandis que d'autres voulaient produire du pain, du fromage et de la bière. La plupart d'entre eux avaient grandi dans des villes et seuls quelques-uns avaient des parents agriculteurs. Mais ils étaient tous d'accord sur un point : le fait de travailler ensemble, plutôt que seul, devrait améliorer leur qualité de vie". Ce projet, qui a été financé par du FEADER, est décrit dans une publication du Réseau européen de développement rural.

Le confinement et le travail à distance liés à la crise sanitaire ont rappelé le caractère fondamental des relations humaines (familiales, amicales…) dans le bien-être individuel et collectif. "Dans ce contexte, lit-on dans The Conversation, l'idée d'un retour à un mode de vie plus sobre, plus local, et donc plus résilient devient très attirante. Les habitats partagés et les écolieux, dont c'est précisément la raison d'être, connaissent ainsi une forte croissance de leur nombre. Ces écolieux se définissent selon trois grandes caractéristiques : la vie collective, la recherche de sobriété et l'ouverture sur l'extérieur. On en recense près de 1 000 en France." Alors, y vit-on mieux qu'ailleurs ? Quatre chercheurs répondent dans le média en ligne, évoquant notamment l'indicateur de capacité relationnelle.

Plusieurs dispositions légales permettent d'acheter directement à des opérateurs économiques pouvant parfaitement être locaux. Dans une analyse publiée fin 2020 dans La Gazette, un professeur en droit des marchés publics et privés fait le point sur les possibilités offertes aux acheteurs.

Ce nouveau magazine a "pour ambition de partager les savoirs et les connaissances en train de s'élaborer dans les laboratoires de recherche" de l'université lyonnaise. Dans son premier numéro, sorti en janvier 2021, il propose un dossier sur le thème de l'alimentation intitulé "Quels défis pour notre alimentation ?". On peut y lire quatre articles : gouverner l'alimentation sur les territoires ; la précarité alimentaire en milieu rural : une prise en charge à adapter ? ; le destin des fromages français au lait cru ; voyage en confinement : vers une alimentation plus durable ?

"Comment travailler ensemble aux défis d'une alimentation de qualité et de proximité accessible à tous les Drômois ? Quels sont les défis à relever et les solutions à imaginer ?" Étape dans la construction d'un projet alimentaire en Drôme, le Département et la Chambre d'Agriculture de la Drôme organisaient un temps d'échange et de réflexion en ligne en décembre 2020, au cours duquel Cap Rural intervenait. Il est désormais possible de revoir cet évènement.

Après avoir lancé un marché drive bio pendant le confinement, Lagraulet-du-Gers (650 habitants, Gers) va se mettre à produire ses légumes bio. Et la commune alimente également exclusivement en produits issus de l'agriculture biologique sa cantine depuis 2019. Récit des différentes expériences dans un article du Courrier des maires.

La Fédération ces Coopérative Alimentaires Autogérées présente sur son site Internet quelques principes et pratiques pour comprendre et/ou monter des coopératives de ce type. On y trouvera également des exemples dans des communes petites ou moyennes (Saint-Jean-en-Royans dans la Drôme, Écuras en Charente, Villers-Cotterêts dans l'Aisne, Ruelle-sur-Touvre en Charente…).

"Demain en main" est un projet collectif (huit familles) situé à dans une petite commune du Morbihan. L'objectif : "la réalisation d'un écosystème complet de village rural intégrant habitat et activités économiques". Les objectifs du projet : produire de la nourriture, accueillir et sensibiliser à l'écologie à travers une auberge et une ferme pédagogique, transmettre savoirs et savoir-faire en lien avec l'autonomie et le bien-être. Plusieurs structures juridiques ont été créées à ces fins : une SCIC, qui a acquis le lieu ; une Scop agricole, qui encadre les activités agricoles (production de légumes, camping à la ferme et auberge) ; une coopérative d'habitants ; et une association, qui accompagne l'émergence de cet écolieu.

Pour lutter contre l'étalement urbain, limiter les déplacements, la pollution et l'artificialisation des sols… la revitalisation des cœurs de bourg devient une urgence. Amélioration de l'habitat, soutien aux commerces, développement des services… "Partout en France, des communes s'engagent sur cette voie", écrit le magazine Village qui publie un dossier sur le sujet, présentant de nombreuses initiatives.