Chaque semaine, nous épluchons la presse spécialisée et nous écumons Internet pour sélectionner les informations qui seront utiles aux agents de développement rural :
actualités du développement rural,
expériences menées dans différents domaines,
guides et conseils méthodologiques,
appels à projets et procédures de financement...
Toutes les informations présentées ici sont accompagnées de leurs références. Et n'engagent bien sûr que leur auteur !
A destination des agents de développement, élus, citoyens…, ce document vise à faire connaître, diffuser et rendre accessible quelques-unes des productions issues des projets Pour et Sur le Développement Régional - PSDR4. Sorti en 2021, il contient 26 fiches qui présentent des outils et des ressources ludiques, techniques ou pédagogiques dans l'objectif de permettre de mieux orienter ses stratégies de développement et initiatives locales, regroupées en trois grandes catégories : pour accompagner la transition agroécologique, pour gérer durablement des ressources sur les territoires, pour élaborer et accompagner les stratégies collectives.
Le projet scientifique BIenS COmmuns et TErritoire (BISCOTE), porté par le Plan Urbanisme Construction Architecture (Puca), EIVP-Lab'urba et l'INRAE, a démarré en 2017 et s'intéresse au "thème émergent des biens communs en tant que nouvelle approche de création et de gestion des ressources urbaines et territoriales". Sous le titre "Les communs à l'épreuve du projet urbain et de l'initiative citoyenne", une publication de mars 2021 recense plus de 140 initiatives locales et en décortique une dizaine afin de répondre aux questions suivantes : que sont ces nouveaux communs, en quoi consistent-ils concrètement, comment mobilisent-ils le territoire, ses ressources, ses acteurs et ses proximités ? Quelles implications ont-ils en termes d'évolution des systèmes d'acteurs, de coordination, de gouvernance et de cadre juridique ? Dessinent-ils les contours d'une nouvelle manière de faire territoire… ?
Chômage, inégalités scolaires, exclusion sociale, perte d'autonomie, comportements à risque… Comment favoriser des actions publiques qui ont un impact positif et mesurable ? Comment éviter celles qui n'ont pas d'effet, voire celles qui sont contre-productives ? Afin d'éclairer les décideurs et agents d'organismes publics intervenant à différents niveaux et sur tous les secteurs de l'action publique (petite enfance, jeunesse, insertion, hébergement/logement, santé, éducation…), ce guide - publié en mars 2021 par l'Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA) - a pour objectif de les aider à mieux identifier et mettre en œuvre ce qui fonctionne.
Créé en 2020 à l'initiative d'Auvergne Rhône-Alpes Tourisme et de cinq partenaires fondateurs (Domaines Skiables de France, le Club Med, VVF, Vacancéole et Easyvoyage), ESSENTIEM "a pour vocation de développer un tourisme au service de la cohésion sociale, de la découverte de l'autre, de la sensibilisation et de la préservation de l'environnement, pour un développement équitable des territoires". Son objet est "de développer ou de financer toutes formes d'activité d'intérêt général à caractère social, culturel, éducatif, sportif ou concourant à la protection de l'environnement et de la santé, ou au développement de la recherche et des connaissances scientifiques en lien avec le développement d'un « tourisme bienveillant »." Il propose à toute structure (entreprise et/ou acteur institutionnel) de bénéficier du dispositif spécifique en mécénat pour défendre une cause ou un projet.
Mi-avril 2021, il y a 1 600 communes et intercommunalités sélectionnées pour participer à ce programme, dans les régions métropolitaines et dans les départements et régions d'outre-mer. L'ANCT et Aides-territoires ont rassemblé leurs informations pour leur faciliter l'accès et la visibilité des aides mobilisables.
Le secrétaire d'État chargé de la ruralité a lancé le 14 avril 2021 le VTA, mesure de l'Agenda rural pour pourvoir en ingénierie les communes, EPCI, pays et PETR et, "à titre plus exceptionnel, des structures portant des postes mutualisés pour le compte de plusieurs collectivités pourront bénéficier du dispositif". Pris sur le modèle du volontariat territorial en entreprise (VTE), le VTA s'adresse aux jeunes diplômés (18-30 ans) d'un niveau de diplôme au moins égal à bac +2. L'idée étant de leur permettre de s'engager sur 12 à 18 mois dans un territoire rural sur des missions de haut niveau, relevant du montage de projets complexes (ex. : réalisation d'un plan stratégique d'investissement pluriannuel, d'un projet de territoire, notamment dans le cadre de l'élaboration des CRTE, déploiement des programmes de l'ANCT, préparation de dossiers de subventions de différents financeurs - État, UE, collectivités territoriales…). L'État soutient le recrutement des VTA à travers une aide forfaitaire de 15 000 €.
Cela représente pas loin de la moitié des 833 CRTE envisagés en France. L'ANCT a annoncé le 2 avril 2021 qu'elle allait ainsi "soutenir entre trois et cinq CRTE par département", "soit en mobilisant son marché d'ingénierie, soit par subvention [forfaitaire] directe" (20 000 € pour que la collectivité finance ses propres prestataires).
A destination de "l'ensemble des agents et des managers publics", la Direction interministérielle de la transformation publique diffuse depuis mars 2021 un recueil d'initiatives "qui permettent à la fois de faire face à la crise et d'engager durablement un changement dans les organisations (…). Il s'inscrit dans la continuité des guides produits sur le télétravail dans la fonction publique." Ce recueil est organisé en huit fiches-outils qui abordent le sujet des liens collaboratifs au sein d'un collectif, l'organisation des partages d'expériences, l'implication et la fluidification des processus. "Elles proposent des pistes pour repenser le fonctionnement des équipes, améliorer le partage et la circulation de l'information ou la mise en place d'un pilotage de projet. Elles offrent des conseils sur la mise en place du mode projet pour améliorer la transversalité dans une équipe, et le développement de techniques collectives de résolution de problèmes."
Un recueil "illustre la variété des enjeux auxquels la mobilité renvoie (accès à l'emploi, aux droits et services, à la santé, à une vie sociale, etc.) mais également [les] nombreux facteurs qui peuvent entraver la liberté de déplacement (contraintes de temps, de budget, de genre, barrières psychologiques, état de santé, sentiment de sécurité, relégation territoriale, isolement). Il montre que les problématiques de mobilité s'inscrivent souvent dans des enjeux plus larges de vulnérabilité." Il repose sur les témoignages de personnes faisant face à des difficultés pour pouvoir se déplacer dans leur vie quotidienne, accompagnées par différents dispositifs de mobilité solidaire, déployés par les structures locales des cinq réseaux d'un groupe de travail animé par la Fondation Macif : Apprentis d'Auteuil, Croix-Rouge française, Emmaüs France, Secours Catholique Caritas France, association Territoires zéro chômeur de longue durée.
L'observatoire régional du suicide, mis en place et piloté par l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2012, publie son 6e bulletin régional, dans lequel "l'observation a permis cette année de croiser la mortalité par suicide et les inégalités sociales de santé". Si, depuis 2009, le nombre de décès par suicide diminue en Auvergne-Rhône-Alpes comme en France métropolitaine, les auteurs du document rappellent qu'il existe "des écarts importants selon le sexe, les classes d'âge et les territoires dont il faut tenir compte dans les actions de prévention".