Chaque semaine, nous épluchons la presse spécialisée et nous écumons Internet pour sélectionner les informations qui seront utiles aux agents de développement rural :
actualités du développement rural,
expériences menées dans différents domaines,
guides et conseils méthodologiques,
appels à projets et procédures de financement...
Toutes les informations présentées ici sont accompagnées de leurs références. Et n'engagent bien sûr que leur auteur !
Labo Cités met en avant ce projet porté depuis 2019 par la Maison de l'emploi et de la formation des Pays Voironnais et Sud Grésivaudan : "il s'agit de proposer une offre de service partenariale, innovante, adaptée aux jeunes de 16 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni scolarisés. Ce projet est financé par l'État dans le cadre de l'appel à projet « Repérage et mobilisation des invisibles», le Département de l'Isère et des partenaires." Ainsi, un camping-car aménagé se déplace trois fois par semaine à la rencontre de ces publics dits "invisibles", notamment en zone rurale.
C'est le titre d'un rapport d'une mission interministérielle conduite fin 2020, lequel avance des éléments de définition sur la notion d'aménités rurales, dresse une liste des acteurs "concourant à leur production" ainsi que de leurs financements, s'arrête sur les politiques publiques en la matière. Pour chaque sujet, la mission propose une liste de recommandations.
La notion de projet de territoire "est devenue courante dans les discours des élus, des agents des collectivités, des chercheurs comme des citoyens impliqués. Mais est-on certain que la démarche est toujours bien comprise et mise en œuvre", demande le chercheur Laurent Rieutort ? L'Association Nationale des Pôles territoriaux et des Pays (ANPP) publie un vade-mecum qui entend être "une méthode renouvelée, concrète et pédagogique, dont chacun pourra s'inspirer", sous la forme d'un document de neuf pages qui "précise les ambitions attendues d'un projet de territoire stratégique, intégré et partagé".
Dans un article publié dans Métropolitiques, la géographe Cynthia Ghorra-Gobin s'intéresse à "l'imaginaire métropolitain des responsables politiques et des médias et de l'intérêt de le revisiter pour penser la coopération entre la métropole et les territoires adjacents" (petites villes, périurbain et rural). Pour cela elle procède à une analyse comparée de deux métropoles (métropole du Grand Lyon et métropole américaine de Minneapolis Saint Paul) qui conduit à "rappeler le partage d'une dimension historique (caractérisée aussi bien par des solidarités que des rivalités) entre la métropole et ses territoires adjacents tout au long de la fabrique du territoire national français, d'autre part à préciser combien les représentations liées au périmètre métropolitain sont récentes" (en France, contrairement aux États-Unis). Pour la chercheuse, "se réapproprier le récit de la longue durée représente (…) une opportunité pour dépasser le principe d'un périmètre institutionnel récent et pour assurer une mise en visibilité du local à l'échelle mondiale."
En 2018, la région comptait 1,8 million d'enfants (22 % de la population). Selon une brève note de l'Insee "près d'un enfant sur cinq est touché par la pauvreté. Les enfants pauvres sont particulièrement nombreux dans les grandes métropoles et dans l'Allier, l'Ardèche et la Drôme. Les enfants qui vivent au sein d'une famille monoparentale ou nombreuse sont également plus souvent exposés à la pauvreté."
Dans une courte note d'analyse intitulée "Entre dynamisme démographique et vieillissement de la population", Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes présente les territoires ruraux régionaux selon sa nouvelle typologique : rural autonome très peu dense, rural autonome peu dense, rural sous faible influence d'un pôle, rural sous forte influence d'un pôle. Selon l'Insee, "le rural sous influence d'un pôle urbain, qui regroupe 20 % des habitants, connaît une croissance démographique soutenue. Le rural autonome, hors influence urbaine, surtout présent dans le sud et l'ouest de la région ainsi qu'en Savoie, concentre 15 % des habitants. En lien avec le vieillissement de sa population, sa croissance démographique plus modérée repose uniquement sur des arrivées plus importantes que les départs. Les temps d'accès aux services y sont également plus élevés. Les ouvriers sont plus présents dans le rural, tout comme les secteurs agricole et industriel."
"L'Auvergne-Rhône-Alpes est devenue au cours du premier trimestre 2021 la première région française en termes de recrutements tant en CDI/CDD qu'en intérim, détrônant l'Île-de-France reléguée en deuxième et quatrième position", révèle le dernier baromètre RegionsJob/ParisJob. "Pour la première fois, ajoute Localtis, la part des dix plus grandes métropoles dans le nombre d'offres diffusées se contracte au profit des villes moyennes."
Un long ouvrage de l'Insee, publié fin avril 2021, "offre un panorama des questions économiques, sociales et environnementales au niveau territorial" ; on retrouvera entre autres une double page synthétique par région. Il utilise des zonages d'études actualisés en 2020, notamment une nouvelle définition du rural "pour mieux rendre compte des réalités des territoires et de leurs transformations". Le document analyse également l'impact de la crise et des confinements dans les territoires : "si la spécialisation des économies dans le tourisme et certaines industries a été un facteur aggravant dans les départements du sud, de montagne et de l'est, rapporte Localtis, l'Insee a aussi pu mesurer l'impact des déplacements de population en particulier en Savoie qui a perdu 30% de sa population lors du premier confinement, avec des incidences très nettes sur les achats par carte bancaire." L'Insee note encore que, au regard de l'emploi, l'intérim a servi de variable d'ajustement ; ainsi, les deux tiers des 500 000 emplois supprimés au premier trimestre 2020 l'ont été sur des postes d'intérimaires. Le document rappelle que la précédente crise, celle de 2008, avait plutôt touché les départements industriels.
Sur une durée de deux ans, l'État finance la formation et le déploiement de 4000 conseillers numériques France Services. Une plateforme est à présent en ligne pour déposer sa candidature, repérer une formation puis devenir conseiller. Les structures menant des projets d'inclusion numérique (communes, départements, régions, EPCI, collectivités à statut particulier, associations, entreprise de l'ESS, fondations, GIP) peuvent également y indiquer leur souhait d'engager un conseiller numérique.
Le VTA s'adresse à un jeune diplômé (à partir de bac +2) qui souhaite travailler dans une collectivité territoriale rurale. Le temps d'une mission de 12 à 18 mois, le VTA lui permet de renforcer ses compétences en ingénierie de projet. La plateforme des offres d'emploi est en ligne.