L'objectif de ce guide est d'éclairer décideurs publics et privés pour qu'ils agissent sur les transports par le biais de politiques locales de développement durable, de planification urbaine ou de responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. Issu de la collaboration entre plusieurs partenaires, dont l’ADEME et France Nature Environnement, l'ouvrage s'adresse aux collectivités territoriales, autorités organisatrices de la mobilité, employeurs et offreurs de service qui ont leur rôle à jouer pour réussir le passage à l'écomobilité, tout en conjuguant performance économique et environnementale.
Avec le soutien de l'Europe, l'État, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, l'association Yves-Morvan Solidaire a ouvert en 2018 un garage solidaire à Maen-Roch (4 719 habitants), commune peu desservie par le réseau de transport en commun. Cinq véhicules ont depuis lors été vendus pour un prix moyen de 2 000 € à des bénéficiaires de minima sociaux. Trois véhicules sont également proposés à la location. Et l'association espère prochainement recruter 15 personnes en insertion sur un atelier de réparation automobile. L'expérience du Garage solidaire du Jura est plus ancienne. Créée en 2015 à Lons-le-Saunier, étendue à Pontarlier, l'association propose des réparations à des tarifs moindres que les garages traditionnels, la vente et la location (parc de 40 véhicules) à bas coûts, réservant ses services aux bénéficiaires des minimas sociaux et certaines catégories de retraités, travailleurs handicapés, familles... Le Garage solidaire du Jura enregistre des résultats au-delà des prévisions : en 2017, il a réalisé un chiffre d'affaires de 300 000 €.
Environ une personne sur dix en France change de logement chaque année. Si la plupart de ces mobilités ont lieu au sein d’une même commune, on assiste depuis le début des années 2000 à un accroissement des mobilités longues. L’étude de ces dernières, souvent motivées par un changement de situation professionnelle ou par la recherche d’un meilleur cadre de vie, fait apparaître des dynamiques territoriales fortement opposées en France ainsi que des éléments d’attractivité contrastés en matière de marchés locaux du travail ou de localisation de la population. S'appuyant sur les outils de l’économétrie spatiale, le Centre d'études de l'emploi et du travail publie un bref article sur les liens entre mobilité géographique et emploi.
Les travaux menés ces dernières années montrent que la précarité énergétique est liée non seulement aux dépenses énergétiques dans les logements mais aussi aux déplacements. Ce dernier point représente une part non négligeable dans la précarité énergétique et, contrairement aux aspects liés au logement, les solutions sont encore partiellement identifiées et mises en œuvre. PEnD-AURA (Précarité Énergétique en matière de Déplacement en Auvergne-Rhône-Alpes) est un des lauréats de l'appel à projets national pour lutter contre la précarité énergétique. Ce programme consiste à initier et mettre en œuvre, dans les politiques des collectivités territoriales et des bailleurs sociaux, un accompagnement et des actions concrètes pour réduire la précarité des personnes exposées à une vulnérabilité énergétique en matière de déplacements. Un premier document fournit une image des actions potentielles en matière de mobilité pour les publics précaires et leurs conditions de succès.
Telle est la question posée par une publication de l'Agence d'urbanisme de la région mulhousienne (AURM) qui donne des repères et esquisse les grands enjeux, présente les services potentiels et leurs usages, informe élus et techniciens sur les impacts potentiels (positifs ou négatifs), propose des préconisations pour anticiper au mieux l’arrivée de la voiture autonome.