Le Réseau APREVA est un réseau national qui a pour but de rassembler et d'œuvrer pour le développement et la professionnalisation des garages et loueurs solidaires qui interviennent en faveur de la mobilité pour tous. En 2018, il publie une méthodologie permettant de mesurer l'impact social des activités des garages solidaires, et d'en assurer la mise en œuvre. Ce qui permet d'apporter des éléments de réponse à la question suivante : dans quelle mesure investir dans une solution de mobilité pour l'emploi est créateur de valeurs pour un acteur socioéconomique ?
Les CAUE publient, avec le soutien de l'ADEME, un dépliant pratique qui peut servir aux particuliers ou aux ménages désireux de faire construire ou de déménager pour bien évaluer l'impact de leurs futurs déplacements avant de s'installer, aux collectivités confrontées à l'étalement urbain et en recherche de densification de leurs centres, aux organismes de conseil en matière d'habitat, de mobilité, d'emploi...
À partir d'un travail d'exploration et d'analyse d'initiatives de la société civile dans le champ de la mobilité (autostop organisé, pédibus, transport solidaire…), le Cerema propose une fiche pratique destinée aux élus et agents de développement pour leur donner des pistes d'action afin d'articuler ces initiatives citoyennes avec les politiques de mobilité menées sur le territoire. La fiche propose de découvrir certaines initiatives et d'analyser les conditions de leur émergence, le service qu'elles proposent et le rapport que leurs porteurs entretiennent avec la collectivité. Plusieurs pistes sont proposées pour les inscrire dans des projets de territoires, en particulier dans les territoires peu denses.
La Gazette raconte comment deux voitures électriques (une avec permis, une sans) sont mises à la disposition des habitants d'une résidence sociale à Florange (11 730 habitants, en Moselle). A noter que cette résidence accueille 650 personnes en situation de précarité sociale et financière (familles, couples, hommes seuls), dont 80% ne sont pas motorisés et la moitié non titulaires du permis de conduire. Coût pour l'usager : 2,5 € l'heure et un abonnement de 20 € par an. Si les recettes ne couvrent pas encore tous les frais, une campagne de recherche de subventions a permis de récolter des fonds auprès de collectivités.
Comment se déplacer en milieu rural quand on n'a pas de voiture ni les moyens d'y mettre de l'essence, encore moins de passer son permis ? Comment réduire ses coûts de transport quand on habite loin de son travail, que les bus et les trains ont disparu ? Comment décrocher un diplôme ou trouver du travail dans ces conditions ? Aux confins de la Marne, de la Meuse et des Ardennes, des agents de services publics se mobilisent, rapporte le magazine Bastamag : dispositif d'aide à la mobilité pour les personnes les plus précaires, mise en place de réseaux de "court-voiturage", services publics itinérants allant à la rencontre des habitants...