Inspirées des Coopératives Jeunesse de Service, les Coopératives de Territoires sont des projets d'éducation à l'entrepreneuriat coopératif expérimentés en Bretagne. Elles s'adressent à des jeunes de 18 à 25 ans ou, plus largement, aux habitants d'un territoire et se déroulent sur toute l'année, par cycle de trois à six mois. Le portail de l'ESS en Bretagne en présente deux exemples, dont un en rural autour notamment de l'agriculture et des activités culturelles.
Chargée par le ministre de l'Éducation nationale d'une mission sur les obstacles rencontrés par les jeunes dans "les zones périphériques", Salomé Berlioux a remis son rapport le 5 mars 2020. Celui-ci propose 25 mesures dont certaines pourraient être mises en place à partir de la rentrée scolaire 2020. L'hebdomadaire La Gazette s'est entretenu avec l'auteure du rapport, qui avait coécrit en 2019 Les Invisibles de la République.
La ville de Bègles (28 601 habitants, Gironde) propose un dispositif de garde à domicile aux familles qui ont besoin de faire garder leur(s) enfant(s) avant 7h30 ou après 18h30. Un dispositif qui concerne l'accueil des enfants de 0 à 11 ans, et vient en relai de la crèche, de l'assistante maternelle, ou de l'école. L'intervention est bâtie sur un partenariat avec l'Institut Régional du Travail Social et le Relais Assistantes Maternelles (RAM) de la commune ; ainsi que sur la mise en place d'une aide pour accompagner les familles qui seraient en difficulté financière par la mise en place de ce mode de garde.
La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté annoncée par le gouvernement en 2018 pose clairement la nécessité d'agir envers les enfants et les jeunes, "qui sont les premières victimes de la pauvreté dans leur quotidien comme pour leur avenir." Mais "comment identifier les jeunes pauvres ?", interroge l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), qui publie une courte "fiche repère" pour montrer que les "définitions de la pauvreté rencontrent des limites lorsqu'il s'agit de les appliquer aux jeunes" et souhaite alerter pour que l'action publique ne voie pas la pauvreté juvénile "surtout à travers le prisme de l'insertion professionnelle".
Titre d'une note de la Fondation Jean-Jaurès et de l'association Chemins d'avenirs s'appuyant sur une enquête Ifop auprès des 17-23 ans sur leurs choix d'orientation et leur rapport à l'avenir. Les auteurs expliquent en préambule que, dans la "France des villes moyennes et des petites villes" lors de la crise des "gilets jaunes", "une catégorie de la population est néanmoins restée silencieuse et n'a pas pris part au mouvement de manière massive : les jeunes des territoires, qui se heurtent pourtant à des obstacles propres à leurs situations géographiques. Ces obstacles, on les retrouve dans leur rapport à l'avenir, dans les ressources dont ils peuvent bénéficier pour s'orienter et dans la façon dont ils se projettent et construisent ce que sera le début du reste de leur vie."