Les dernières générations délaissent les réseaux sociaux, désormais utilisés par leurs parents. Pour parler aux adolescents et jeunes adultes, la ville de Saint-André-lez-Lille (11 533 habitants, Nord), déjà présente depuis 2011 sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instragram), s’est adaptée en développant des contenus via les systèmes de messageries instantanées (Snapchat), animés par un jeune agent du service Jeunesse. Récit de cette initiative par Mairie-conseils.
Sollicité par le gouvernement, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’est penché sur la place des 1,6 millions de jeunes de 16 à 29 ans résidant dans les territoires ruraux. Dans un avis adopté le 11 janvier 2017, le CESE dresse des constats sur la situation des jeunes ruraux et émet des préconisations, dont celle de "créer une compétence "jeunesse" obligatoire dans les communautés de communes". Mairie-conseils a par ailleurs publié en 2017 les actes d'une journée de travail sur ce même sujet.
Afin de mieux appréhender les conditions de vie, modes de vie, aspirations et attentes des jeunes, le Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie (CRÉDOC) a réalisé en 2016 une enquête nationale auprès des jeunes (18-30 ans). Trois grandes thématiques structurent le rapport : le regard porté par les jeunes sur la société et sur leur propre situation ; l’engagement citoyen ; l’accès aux droits et aux dispositifs en faveur de l’insertion. On notera que, dans l'échantillon étudié, 17 % des sondés habitent dans des communes rurales, 36 % dans des unités urbaines de 2 000 à moins de 200 000 habitants, 12,2 % en Auvergne-Rhône-Alpes. Alors que le désir d’engagement et de participation à la vie publique progresse chez les jeunes en 2015 (avec des changements de forme), le rapport d'enquête met en avant le fait que le bénévolat est plus fréquent chez les jeunes ruraux que chez les jeunes qui vivent dans des villes de plus de 5 000 habitants ou dans les grandes agglomérations urbaines.
En premier lieu, quatre communes en Ardèche rassemblant 700 habitants se sont réunies dans un SIVOM pour travailler ensemble sur une crèche car, s'il n'en existait pas sur le territoire, le besoin existait. En raison de la présence sur place d'une entreprise employant une soixantaine de personnes, une crèche d'entreprise est d'abord envisagée, mais c'est finalement un projet de développement local se rapprochant d'un partenariat public-privé qui aboutit, avec la création d'une SCIC. Cette dernière, qui gère la crèche multi-accueil, s'articule autour de quatre associés : l'entreprise, une communauté de communes, une association de parents et une représentante des salariés. Maires de France propose un décryptage de cette expérience en Ardèche. A noter : il existe en France à ce jour 12 crèches coopératives sous forme de SCIC, dont six associant des communes et des intercommunalités.
En mars 2014, la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ - Canada) se lançait dans le projet d’un médialab pour les adolescents situé à la Grande Bibliothèque de Montréal, structuré autour du livre et de la lecture numérique avec une dimension créative importante. Par médialab, il faut comprendre un laboratoire de moyens numériques, un centre de ressources et de compétences ainsi qu’un lieu d’expérimentation, de veille et de réflexion. La BAnQ a publié depuis deux guides thématiques pour monter un médialab qui explicitent une réflexion sur le projet et délivrent des conseils pour monter ce type de structure avec une démarche de conception, animation, cocréation visant à explorer les besoins et désirs des parties prenantes du futur médialab.