Pour l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse (AERMC), l’Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture (IRSTEA) a réalisé un travail visant à recenser, expérimenter et évaluer de nouveaux dispositifs participatifs permettant d’impliquer les parties prenantes et les citoyens dans la décision, la gestion et la gouvernance du grand cycle de l’eau en France. Les premiers résultats, diffusés à l'automne 2017, sont rassemblés autour de trois documents riches et complémentaires : un état de la connaissance, des fiches étapes ainsi que des fiches méthodes.
Interview de Vincent Beillard et Joachim Hirschler, respectivement maire et adjoint de la commune de Saillans. Trois ans après leur élection à la tête d'une liste collégiale, ils racontent au magazine Ouishare la genèse et l'histoire de cette élection, le fonctionnement en groupe, les thèmes travaillés, la recherche de consensus... sans faire l'économie des difficultés (ex. : burn out pour tous) ou des échecs (ex. : non mobilisation des jeunes).
Des conseils de développement représentatifs de la société civile doivent être mis en place dans les intercommunalités de plus de 20 000 habitants et dans les pôles d’équilibre territorial et rural (PETR) pour donner leur avis sur le projet de territoire et, pour les EPCI, "sur les documents de prospective et de planification résultant de ce projet, ainsi que sur la conception et l’évaluation des politiques locales de promotion du développement durable". "Quelque 200 conseils seraient déjà actifs. Il en manquerait donc entre 300 et 500", rapporte Territoires conseils qui fait le point sur le sujet. "L'ingénierie citoyenne peut devenir une sorte de chaînon qui manque entre la République des experts et la décision publique", déclare un président de conseil de développement dans cet article. Mais pour fonctionner, rapporte l'auteur, il faut donner à leurs membres bénévoles un "vrai salaire : des moyens pour travailler [notamment l'appui de chargé(s) de mission] et de la reconnaissance".
Les démarches de participation des citoyens ont pris de l’ampleur ces dernières années au sein de l’État français. Pour accompagner et amplifier le mouvement, le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) a créé une boîte à outils à destination des administrations. Des fiches (modalités, durée, coût, public visé…) présentent les différents types de dispositifs (consultation en ligne, atelier citoyen, hackathon, barcamp, open data camp, co-design de services…).
A côté d'organismes dédiés mis en place par des collectivités et des offices du tourisme, des citoyens se sont aussi lancés bénévolement dans le marketing territorial. Ils affichent avec constance et efficacité des informations concernant leur environnement, en utilisant différents outils d'Internet et des réseaux sociaux, construisant ainsi une image du territoire et participant à son e-reputation. Un article met en valeur quatre exemples de territoires qui depuis plusieurs années bénéficient de cette activité citoyenne, dont le Canton des Vans en Sud-Ardèche couvert par un Wiki qui comporte près de 12 000 pages, un blog et trois pages Facebook. Il plaide également pour un soutien à ces citoyens et pour une articulation aux actions officielles des professionnels du tourisme et des élus.