Le site lesbudgetsparticipatifs.fr a réalisé un classement 2016 des budgets participatifs les plus généreux de France. Observant les résultats, des journalistes de La Gazette ont titré leur article "Budget participatif : les petites communes sont souvent les plus généreuses". Car sur les 20 villes observées (sur 25 budgets participatifs français), trois communes de 3000 à 25 000 habitants arrivent parmi les cinq premières, si l'on met en relation le nombre d’habitants d’un territoire et son budget alloué. Le montant moyen par ville se situe à 11,83 euros avec toutefois de très fortes disparités.
La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) organisait en 2016 une journée exploratoire sur la pratique du dialogue territorial pour éviter les blocages dans les projets liés à l’eau et l’agriculture. Les objectifs : mesurer l’apport du dialogue territorial dans la construction de projet de territoire et échanger entre néo-praticiens du dialogue territorial. Des actes ont été produits et sont en ligne, proposant des ressources (les quatre piliers méthodologiques du dialogue territorial, les différentes étapes) ainsi que des points d'alerte (distinction entre diagnostic et solutions, rôle de l'animateur, question de l’évaluation). On y trouve également le décryptage de trois initiatives.
Ce guide, publié en septembre 2016 par l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et le Groupement des Amis des Parcs naturels régionaux du Sud-Est, est composé de deux volumes : un carnet théorique et un carnet méthodologique et pratique. Le premier explique en quoi consiste la gestion participative de l'eau et quels sont ses objectifs. Différents types de démarches participatives y sont détaillés. Ce carnet aborde aussi le rôle des PNR dans la gestion participative. Le second présente des retours d'expériences de démarches participatives dans des PNR du Sud-Est ainsi que des fiches outils.
Quatre études récentes, réalisées par l’ADEME, RAEE, ARENE Ile-de-France et l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), ont été consacrées aux projets d’énergies renouvelables financés et/ou portés par les habitants et leurs collectivités. Ce qui témoigne du dynamisme actuel des projets participatifs et citoyens en lien avec la transition énergétique et la finance éthique, selon un article d'Énergie Partagée, association et outil d'investissement citoyen de production d’énergie renouvelable, qui en analyse les résultats. Trois axes sont mis en avant : "énergies renouvelables, levier de développement territorial et... de démocratie locale", "pourquoi associer les habitants et leurs collectivités à la gouvernance des projets", "la phase d'émergence et de mobilisation locale" où les collectivités ont un rôle primordial à jouer.
Dans un contexte national de développement des démarches participatives, émanant soit d’obligations légales, soit de volontés politiques, deux années d'expérimentation dans six communes de région Centre-Val de Loire entre 2013 et 2015 ont abouti à la rédaction d'un document à destination des élus, habitants et porteurs de projets pour créer son propre projet. A noter que la démarche en Centre Val de Loire a été construite et expérimentée pour répondre aux réalités des communes de moins de 1500 habitants, disposant de peu de moyens financiers et de personnel, mais bénéficiant d’une bonne connaissance par les élus et habitants de leur lieu de vie et de leur envie de s’investir pour le village.