La gestion du départ d'un salarié (mutation, retraite…) est une étape capitale dans son management et dans le fonctionnement d'une équipe. L'anticipation étant indispensable, le CEDIP (Centre Ministériel de Valorisation des Ressources Humaines) a élaboré une fiche pratique qui propose une méthode et des outils pour constituer un dossier de transfert des savoirs. La réflexion y est structurée autour de trois axes principaux : les objectifs et missions, les activités (dossiers, projets…), le retour d'expérience (faire différemment, faire mieux).

En 2007, trois artisans d'art jurassiens prêts à prendre leur retraite ont rencontré des collectivités locales pour leur faire part de leur désir de transmettre leurs savoir-faire. Convaincus, la communauté de communes de Haut-Jura-Saint-Claude et le PNR du Haut-Jura ont alors créé L'Atelier des Savoir-Faire, dans une ancienne usine de tournerie. Les activités ont été développées selon trois axes : préserver, transmettre et valoriser. Comptant aujourd'hui huit salariés, l'Atelier des Savoir-Faire est à la fois un lieu d'expositions, un centre de formation à l'artisanat ainsi qu'une pépinière qui soutient les artisans d'art dans le lancement de leur activité.

"Comme le reste de l'industrie textile, la passementerie a marqué l'histoire du Pilat avant de décliner. Le Parc s'efforce de conserver ce savoir-faire menacé d'extinction", raconte une fiche publiée par la Fédération des PNR de France. Une initiative qui s'inscrit dans un projet de conservatoire des savoir-faire rares.

ASV, CLS, CLSM, CPTS, MSP, CdS, "tous ces dispositifs ayant des objectifs en commun et étant souvent amenés à cohabiter sur un même territoire, la question de leur articulation se pose, avec les difficultés qu'elle soulève". L'IREPS Occitanie a alors sélectionné des ressources dans l'objectif d'apporter un éclairage sur ces différents dispositifs, sur le contexte dans lequel ils s'inscrivent et sur les enjeux de leur articulation.

Missionnés par l'ANCT dans le cadre de son programme Territoires en commun, des consultants ont accompagné des communes dans la mise en place de démarches participatives afin de repenser leurs politiques culturelles. "De cette expérimentation, nous tirons une boussole de la coopération culturelle territoriale pour vous tester ainsi que ce petit guide à destination de toutes celles et ceux qui souhaitent engager une telle démarche (…) [pour] la mise en place de politiques culturelles soignant la relation entre le projet culturel, le territoire et les personnes qui y vivent".

L'Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles (UFISC) a élaboré un site qui "découle de la volonté de centraliser la ressource autour d'enjeux identifiés : projets culturels de territoire, mutation des territoires ruraux, transitions écologiques et sociales, droits culturels, d'observer et décrypter les dispositifs existants et donner des clés pour la mise en place de projets culturels de territoire en ruralité, ainsi que de faciliter la transmission et le partage d'expériences".

"Quels sont les liens entre musiques et ruralités ? Que font les espaces ruraux, ceux dont on parle et ceux dont on parle moins, aux musiques et aux musiciens ? Et que font les musiques, celles que l'on pratique, que l'on écoute, que l'on joue sur scène, aux espaces ruraux ?" Trois auteurs proposent en ligne pour le laboratoire d'idées du Centre national de la musique "un tour d'horizon non exhaustif et complémentaire aux travaux sur les politiques publiques de la culture et l'aménagement culturel du territoire" et invitent "à prolonger collectivement divers chantiers d'observations qui, du plus théorique au plus opérationnel, touchent à la recomposition actuelle des relations entre musiques et spatialités".

Coordination SUD réactualise régulièrement son étude sur les panoramas des financements bilatéraux et multilatéraux à destination des ONG de solidarité internationale. L'étude 2022 est composée d'un document présentant les principales sources de financement avec des recommandations sur les modalités d'accès à ces financements, ainsi que d'une base de données des financements comportant 192 sources de financement avec les critères d'éligibilité pour les projets à financer et les organisations demandeuses ainsi que les modalités d'accès.

"Revenus trop élevés, situations hors critères de prise en charge : un certain nombre d'habitants de Fleurance [Gers, 6 100 habitants] ne peuvent prétendre aux aides sociales. Pour autant, leur reste à vivre relativement bas les empêche de subvenir correctement à leurs besoins". Le CCAS a répondu à un appel à projets de l'Association nationale des épiceries solidaires (Andes), rapporte La Gazette. "Les conditions d'accès à l'épicerie, ouverte en octobre [2022], sont d'habiter la commune, d'avoir un reste à vivre impérativement compris entre 245 et 300 euros par mois, et de définir un projet à tenir".

"Les campagnes françaises vieillissent : le constat n'est pas nouveau, mais renvoie autant au vieillissement sur place des agriculteurs et commerçants autochtones qu'à l'afflux de retraités venus des villes. Comment cohabitent ces deux populations ?" Dans un article court de la revue en ligne Métropolitiques, Isabelle Mallon - qui a mené l'enquête notamment en Ardèche - "montre la distance qui les sépare, dans leurs pratiques comme dans leurs représentations".