Les entreprises de la filière ingénierie et conseil en Rhône-Alpes et Auvergne ont décidé de se fédérer dans un nouveau cluster qui verra le jour en septembre 2014. Représentant plus de 20 000 emplois répartis sur ces deux régions ainsi qu'un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros, cette filière souhaite aller plus loin en mettant en lumière ses métiers et savoir-faire. Ce nouveau cluster - Ingera - souhaite capter l'ensemble des acteurs de l'ingénierie et du conseil et au-delà, en fédérant industriels, écoles, centres de recherche et pouvoirs publics, favoriser les synergies et créer de la valeur à la fois pour l'ensemble des acteurs mais aussi pour les territoires. A noter qu'il s'agit du premier cluster de ce type en France dédié exclusivement au conseil et à l'ingénierie. Des discussions ont été engagées avec la Région Rhône-Alpes, à l'origine de la création des clusters régionaux, dans le but qu'il soit labellisé.

Depuis la première crise pétrolière et les délocalisations, les effectifs de la filière en Rhône-Alpes ont été divisés par dix en près de quarante ans. Aujourd'hui, la crise semble terminée et, marquée par quelques relocalisations et deux secteurs en développement (les textiles à usage technique et le luxe), elle renoue avec la croissance. Comptant 685 établissements textiles, Rhône-Alpes est la première région textile de France. Elle concentre à elle seule le quart des entreprises françaises du secteur et pèse un total de 2,5 milliards € de chiffre d'affaires réalisés par les quinze mille salariés du secteur. Selon les instances professionnelles, la filière devrait afficher un solde d'emplois positif avec cinq cents créations d'emplois. Le pôle de compétitivité Techetera a sans doute sa part de responsabilité avec les 265 projets de Recherche&Développement qu'il a initié depuis sa création en 2005. Autre atout : la région concentre sur son territoire l'ensemble des métiers de la filière et des formations textiles : du CAP, aux diplômes d'ingénieurs, en passant par les BTS et autres licences.

Créer, accélérer et financer son entreprise est le pari proposé par iStatut, qui se définit comme le premier incubateur en ligne. Véritable plate-forme automatisée, elle permet de créer facilement son association ou son entreprise sans passer par des formalités qui pourraient en décourager plus d'un. Service gratuit, Istatut propose de créer son entreprise tout seul à l'aide de quelques clics (idée, bilan, business plan, financements, création et installation de l'entreprise) ; que ce soit pour les questions juridiques ou administratives, iStatut se chargerait de tout et faciliterait la vie des futurs entrepreneurs, notamment de ceux qui n'ont aucune connaissance du monde entrepreneurial et qui auraient peur de démarrer une activité tout seul.

Les bénéficiaires du congé parental sont à 95% des femmes et plus d'un tiers d'entre elles entrent dans ce dispositif alors qu'elles ne sont plus en emploi. Partant de ce constat, l'association BGE (réseau national d'appui aux entrepreneurs, ex Boutique de gestion) a mis en place sur certains territoires un programme d'accompagnement gratuit à la création d'activité s'adressant aux personnes en congé parental qui souhaiteraient se reconvertir.