Dynamiques territoriales et régionales : quelle(s) divergence(s)
La Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU) propose "de sortir du schématisme (métropoles vs rural) et du fatalisme (territoires condamnés)". Pour cela, son club des économistes, animé par les agences de Lorient et de Nancy, apporte une contribution au débat : à partir de travaux statistiques sur une longue période, de la prise en compte des mutations globales et de l'audition d'experts, un document décrit les différences d'évolution entre et à l'intérieur des zones d'emploi et des régions.
"Nuances sur certaines idées reçues" est le titre de conclusion de cette contribution :
- Le poids démographique n’est pas le facteur essentiel de "réussite" d’un territoire.
- Il n’y a pas qu’un seul modèle de territoires dynamiques
- L’espace des territoires dynamiques n’est pas central mais est plutôt périphérique. Cet espace est aussi celui qui concentre les sites touristiques.
- Contrairement à d’autres pays, la France connaît plusieurs espaces dynamiques et non une seule zone qui concentre la croissance.
- Les effets d’entrainement des métropoles vers les territoires voisins sont très peu visibles
- Les écarts les plus importants se trouvent à l’intérieur des agglomérations (taux de chômage est de 25 % dans les quartiers politiques de la ville)
A lire : Dynamiques territoriales et régionales : quelle(s) divergence(s), SCALEM, juin 2018 (33 pages)
Mots-clés: emploi, social, économie, relations villes-campagnes