Chaque semaine, nous épluchons la presse spécialisée et nous écumons Internet pour sélectionner les informations qui seront utiles aux agents de développement rural :
actualités du développement rural,
expériences menées dans différents domaines,
guides et conseils méthodologiques,
appels à projets et procédures de financement...
Toutes les informations présentées ici sont accompagnées de leurs références. Et n'engagent bien sûr que leur auteur !
RELIER, plusieurs associations membres du réseau des CREFAD et le Pari de Mutations Urbaines "ont créé, animé et accompagné des lieux gérés collectivement, avant de voir émerger le terme de « tiers-lieu »". Pour prendre du recul sur leurs pratiques, et les partager plus largement, ces associations ont organisé en 2018 des rencontres sur les tiers-lieux à but non lucratif puis poursuivi au cours des années leur travail de réflexion et d'analyse. Elles ont publié à l'été 2021 un document destiné "aux porteurs et porteuses de projets de tiers-lieux et autres lieux collectifs apparentés, mais aussi aux professionnels de l'urbanisme, élus de collectivités, membres d'associations et à toute personne curieuse d'apprendre sur - et de - ces lieux qui proposent de nouvelles formes d'organisation, de rapport au travail, à l'argent ou à la propriété".
Fin août 2021, l'État a annoncé 130 millions € supplémentaires en faveur des tiers-lieux, auxquels il avait déjà consacré un plan de soutien de 45 millions €. Cette aide supplémentaire devrait cibler cinq mesures : création de 100 manufactures de proximité, soutien au développement de la formation professionnelle dans les tiers-lieux, financement de 3 000 missions de service civique dans les tiers-lieux, formation des conseillers numériques France services au sein des tiers-lieux, renforcement du maillage national et territorial du réseau des tiers-lieux. Le dernier rapport (très riche en termes de panorama, de décryptage et de pistes d'avenir) de l'association France Tiers-Lieux, publié au même moment que l'annonce du gouvernement, estime que la crise sanitaire a révélé "leur caractère incontournable dans les territoires". La prochaine et dernière vague de sélection aura lieu le 30 septembre 2021.
"Nos mandats locaux, écrit l'association des maires et de France et des présidents d'intercommunalité (AMF), coïncident étroitement avec le nouveau budget européen 2021-2027, ce qui doit nous encourager à saisir ce calendrier comme une opportunité de financements de nos projets d'investissement et de développement local tout au long de ces six prochaines années." Pour cela, l'association a souhaité réaliser un "« tableau de bord » des fonds européens" qui soit lisible et utile.
Sciences Po Lyon et l'Association des maires ruraux de France (AMRF) ont signé le 28 juin 2021 une convention de partenariat pour construire le parcours de formation DERUMAC qui sera proposé aux élus des territoires ruraux, en particulier des communes de moins de 3 500 habitants de toute la France. "Le parcours alliera l'acquisition des fondamentaux de l'exercice d'un mandat électif à une formation axée sur le pilotage du développement d'un territoire, en intégrant les spécificités de la ruralité", indique un communiqué de presse. De premiers élus pourront être formés dès l'automne 2021. "Composé de plusieurs modules thématiques, il pourra se dérouler sur la durée du mandat, pour répondre aux contraintes d'organisation et aux disponibilités des élus."
Comment les collectivités peuvent-elles impulser des comportements ? Comment inciter sans contraindre ? Comment accompagner le changement ? Trois publications traitent ces questions. La métropole de Lyon a publié une analyse comparative d'initiatives menées par une quinzaine de collectivités françaises et européennes (compostage collectif, couches lavables, déchèterie éphémère…). Auteure de "Souriez, vous êtes nudgé", Audrey Chabal explique dans La Gazette pourquoi "Le « nudge » peut séduire les élus locaux". Enfin, l'Agence Normande de la Biodiversité et du Développement Durable a publié en 2019 une compilation d'information sur l'accompagnement au changement de comportement.
Pour La Fabrique Écologique, qui a publié sur ce sujet une note en juillet 2021 : "Les reconversions professionnelles choisies se sont multipliées ces dernières années. Elles répondent souvent à la volonté de développer une activité plus en phase avec ses valeurs, ce qui explique la diffusion des métiers du néo-artisanat local et écologique. Les initiatives qui émergent contribuent au changement du modèle de production et de consommation et doivent par conséquent être encouragées comme moteur de la transition écologique." Dans une première partie, la fondation revient dans la note "sur les facteurs expliquant ce phénomène de reconversion" et plaide pour un "meilleur accompagnement". Elle décrit ensuite les secteurs d'activité porteurs pour les néo artisans écologiques "tout en montrant que les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer dans le développement de cette économie alternative."
"Qu'est-ce qu'une SCIC et en quoi les SCIC constituent-elles de nouveaux modèles de coopération agricole ? À quelles problématiques contemporaines du secteur les SCIC peuvent-elles apporter des solutions ?" En réponse, des chercheurs du projet REPRO-INNOV (programme PSDR4 Occitanie clôturé depuis le 30 juin 2021) "ont dressé un panorama des SCIC dans l'agriculture en s'appuyant sur l'analyse d'une revue de la presse française, approfondie ensuite par une revue de la littérature scientifique". Une courte publication en fait état. On trouvera également une vidéo d'animation suivie de témoignages d'acteurs de deux SCIC agricoles.
Une publication de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) sortie en juillet 2021 indique que "les personnes pauvres en conditions de vie ont trois fois plus de risques de renoncer à des soins que les autres. En outre, dans une zone très sous-dotée en médecins généralistes, leur risque est plus de huit fois supérieur à celui du restant de la population."
Le Ministère de la transition écologique et le Cerema proposent depuis l'été 2021 un guide d'auto-évaluation de l'impact de son PAT (qu'il soit mature, ancien, labellisé… ou non) sur l'environnement, et ainsi identifier des pistes d'amélioration. Le document propose ainsi "un cheminement méthodologique, un « pas à pas » pour mener à bien une démarche d'évaluation intégrée au pilotage des PAT, en 5 étapes avec quelques outils pédagogiques, exemples, voire suggestions d'animation."
La "Base Territoires AuRA" est issue en 2021 d'un travail de la direction régionale de l'ADEME. L'objectif est de mettre à disposition des EPCI, des collectivités, des bureaux d'études et institutionnels une sélection de données sur l'ensemble des 172 EPCI et 4030 communes de la région, ainsi que sur une cinquantaine de démarches et d'opérations portées sur la région (TEPOSCV, PCAET, CTE, CRTE, Cit'ergie, Label EC, Tarification incitative, Plateforme de Rénovation énergétique, Contrats de développement des EnR, etc.).