"L'adaptation des Centres sociaux [et Espaces de Vie Sociale] à la nouvelle donne sanitaire est un enjeu d'importance, car ce sont des acteurs majeurs dans les territoires", lit-on dans un rapport de la Mission régionale d'information sur l'exclusion (MRIE) Auvergne-Rhône-Alpes, commandé par l'union régionale des Centres sociaux et l'État. Ces derniers ont confié à la MRIE "une mission de capitalisation des réalisations des Centres sociaux pendant le confinement. Celle-ci a pour objectif de mettre en relief ce que cette période révèle du rôle des Centres sociaux et de leur action. Qu'est-ce qui se fait jour en relisant les actions menées, quelles sont les questions de fond qui émergent et celles qui se révèlent en creux. En résumé, qu'est-ce que le vécu des Centres sociaux pendant ce temps de confinement enseigne et/ou met en débat pour la suite ?"

Le projet de recherche et développement AP3C a été lancé en 2015 avec pour ambition d'obtenir des informations localisées permettant une analyse fine des impacts du changement climatique en vue d'adapter les systèmes de production du Massif central et de sensibiliser l'ensemble des acteurs. En août 2021, les partenaires du projet ont indiqué que "la collaboration entre expertise climatique et géographique a permis au projet AP3C de produire 150 cartes du Massif central. Avec une définition au pixel 500 m, elles permettent de visualiser de manière précise la majorité des indicateurs climatiques et agro-climatiques aujourd'hui et projetés en 2050." Ces cartes sont accessibles en ligne. Elles peuvent notamment être utilisées pour accompagner des agriculteurs à adapter leurs pratiques au changement climatique.

Pour le Centre de ressource du développement durable (CERDD), la notion de "limites planétaires" offre "un nouveau cadre d'analyse et d'action pour répondre à l'urgence d'un changement profond". A cet effet, il publie un dossier documentaire sur le sujet : "données scientifiques, entretiens, infographies, outils et initiatives au concret, pour entrer dans la complexité et adopter une vision résolument transformatrice".

"Rebondir face à la crise liée au covid, jouer collectif pour soutenir le tissu économique local en renforçant sa capacité de résilience", explique La Gazette : telles sont les ambitions du pacte économique local de la région grenobloise lancé début 2021 par Grenoble-Alpes Métropole, la communauté de communes Le Grésivaudan et la communauté d'agglomération du Pays Voironnais. Mais avec quels moyens pour y parvenir ? Le point sur les premières retombées et les prochaines étapes neuf mois après la signature du pacte économique local.

A l'occasion du lancement d'une "Fabrique Prospective" intitulée "Vers une meilleure prise en compte des temporalités et des rythmes urbains dans les villes moyennes" avec quatre communauté d'agglomération, par l'ANCT, Villes de France et le réseau Tempo territorial, le service de veille de l'ANCT a réalisé une sélection bibliographique sur les politiques temporelles dans les territoires. Au sommaire : la question du temps en tant que "nouvelle" dimension des politiques territoriales ; les temporalités au prisme du quotidien dans les territoires ; les temporalités au prisme des transitions ; sitographie et ressources complémentaires.

Le recours à des démarches participatives est de plus en plus fréquent dans la gestion des ressources en eau : recueil des propositions des habitants, concertation, faciliter l'acceptation d'un projet… Les pratiques et méthodes sont diverses et dépendent des enjeux, des thématiques traitées et des objectifs visés. Ces démarches ont été mises en avant dans un numéro spécial (juin 2021) de la revue en ligne Sciences Eaux & Territoires de l'INRAE, qui présente différentes méthodes participatives (jeux de rôles, prospective, observatoires, ingénierie de la participation, planification participative), diverses thématiques (réutilisation des eaux usées traitées, pollutions diffuses, eaux souterraines, inondations, assainissement) et des contextes variés (Brie, Charente, Drôme, Lubéron…).

Organisées pendant trois jours à Lyon en juillet 2021, ces rencontres ont traité différents volets de l'habitat participatif : conception et conduite de projet, gestion des conflits, structures ressources, foncier public, création de communs climatiques, relations collectivités locales/habitat participatif, financement de projet… De nombreuses ressources sur ce sujet sont en ligne.

La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), dans sa collection Les cahiers pédagogiques, a publié un document pour tout comprendre de l'habitat inclusif, lequel est, selon le code de l'action sociale et des familles, destiné "aux personnes handicapées et aux personnes âgées qui font le choix, à titre de résidence principale, d'un mode d'habitation regroupé, entre elles ou avec d'autres personnes […]. Ce mode d'habitat est assorti d'un projet de vie sociale et partagée".

"Qu'est-ce que l'itinérance artistique permet ? Qu'est-ce qui la nourrit ? Comment les projets en itinérance peuvent-ils tisser un lien avec le territoire, et les personnes qui y vivent ou y passent ? Comment plus concrètement accueillir un projet itinérant sur son territoire ? Quelles peuvent être les difficultés rencontrées et les leviers à activer ? Dans une dynamique de déplacement, quelle est la place de la mobilité ? Quels en sont les ressorts ? Pourquoi et comment travailler ces deux aspects dans les projets ?" Et quels financements à la mobilité et à l'itinérance solliciter ? Dans une brève "Fiche mémo", Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle Vivant publie une sélection de ressources.

L'Université Rurale Quercy Rouergue (URQR) "accompagne de plus en plus des porteurs de projet agricoles hybrides et atypiques, dans leur forme, leur organisation, leur manière d'agir. En effet, ces projets, portés par des collectifs d'habitants, regroupe à la fois : une dimension non lucrative, d'animation territoriale (culturelle, sociale…), de partage, d'échanges, de prise en compte des enjeux liés aux transitions actuelles, portée par une gouvernance horizontale et/ou collégiale ; une dimension lucrative intégrant une ou des activités commerciales, agricoles, des objectifs écologiques et environnementaux, de l'accueil de public, des questionnements sur la propriété du foncier dans l'activité agricole." Parce qu'ils "rencontrent des problématiques spécifiques", l'URQR a souhaité expérimenté un programme d'accompagnement spécifique, qui a trouvé sa place dans le cadre du projet TRESSONS. A l'été 2021, l'URQR a publié un bilan et l'Avise un article sur ce programme.