Chaque semaine, nous épluchons la presse spécialisée et nous écumons Internet pour sélectionner les informations qui seront utiles aux agents de développement rural :
actualités du développement rural,
expériences menées dans différents domaines,
guides et conseils méthodologiques,
appels à projets et procédures de financement...
Toutes les informations présentées ici sont accompagnées de leurs références. Et n'engagent bien sûr que leur auteur !
"Partez à la découverte des enjeux des 10 grandes régions françaises [dont AuRA] qui ont participé au programme PSDR4 (2014-2020) à travers les analyses de chercheurs, les initiatives d'acteurs et les paroles d'habitants. Des fonds de vallée du Grand-Ouest à la Savoie et ses fromages, des pâturages du bocage Bourbonnais aux filières agro-alimentaires du Gers. Des espaces ruraux isolés où l'attractivité du territoire est une question de pérennité aux aires urbaines peuplées qu'il faut alimenter. De la parcelle agricole ou forestière aux territoires agri-urbains… nous vous invitons à suivre les développements et les résultats du Programme PSDR4." Conçu notamment pour les sphères pédagogiques ou professionnelles, les acteurs territoriaux, et les chercheurs, cet ouvrage présente des infographies, des vidéos, des entretiens, des synthèses sur les thématiques transversales du programme, ainsi que des milliers de références, d'outils et de ressources...
"Vivre, travailler et habiter en France : où est-on le plus satisfait ?" est le titre d'une longue étude menée par l'Insee. On pourra mettre en regard les résultats avec ceux de l'enquête IMAGETERR, de la Chaire universitaire de territoires, qui "cherche à connaître d'une part les images mentales des Français relatives aux territoires idéaux de l'attractivité résidentielle. D'autre part, elle cherche à connaître les images spontanées, dirigées et les intentions comportementales associées à certains territoires français et européens (villes, métropoles, départements et régions), ainsi que les fondements de cette réputation." France Stratégie s'est tourné de son côté vers les villes moyennes : depuis la pandémie de Covid-19 "ces « villes à taille humaine » seraient le gage d'une qualité de vie retrouvée et bénéficieraient d'un regain d'attractivité, alimenté par les départs des grandes villes et les possibilités accrues de travailler à distance. Qu'en est-il vraiment et comment objectiver ces dynamiques ?" Deux notes conséquentes apportent des éléments de réponse.
Éditée par la Fédération Française du Bâtiment, la revue Constructif livre dans son dernier numéro de 2021 une douzaine d'articles de chercheurs. Tous disponibles en ligne, ils mettent en avant de "nouveaux usages et nouvelles représentations" (approche "chronotopique" ; nouveaux zonages ; proximité/globalisation/coopération horizontale ; nouvelles convoitises autour de la terre) ainsi que de "nouvelles politiques et nouveaux enjeux" (mobilité comme "fait géographique total" ; nouvelles stratégies résidentielles permises par le télétravail et accroissement des inégalités sociales et spatiales ; nouvel aménagement par la sobriété ; territoire comme bien en-commun…).
La plateforme publique, portée par la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN), l'Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) et France Mobilités qui permet aux collectivités et à leurs partenaires locaux de trouver des aides financières et en ingénierie, offre désormais aux agents et aux élus la possibilité de créer un espace consacré à leurs projets, mutualisé au sein de leur collectivité, "pour mener plus efficacement leur recherche d'aides", indique France Urbaine.
Depuis le 7 janvier 2022, cet espace en ligne permet aux élus locaux de mobiliser leurs droits à formation acquis dans le cadre du Droit Individuel à la Formation des Élus locaux (DIFE). Ce service gratuit est accessible via la plateforme en ligne Mon Compte Formation. "Il permettra aux élus de s'inscrire plus rapidement en formation et de cumuler plus aisément différents financements", précise le Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales.
"Alors que l'éclairage électrique a longtemps été considéré comme un progrès sans équivoque, la lumière artificielle, en s'étendant à tous les espaces habités, a fini par apparaître comme une pollution. Les astronomes ont été à l'origine de ce constat, confirmé par les écologues. Des solutions, certaines très simples, existent et sont déjà mises en œuvre par des acteurs très variés". C'est l'objet d'un article d'un géographe publié par la revue en ligne Géoconfluences, qui traite de l'obscurité comme d'une ressource et du Massif central comme d'un laboratoire de nouvelles coopérations d'acteurs pour une gouvernance de cette ressource.
Le Groupe régional d'experts sur le climat en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (GREC-SUD) a publié en décembre 2021 un cahier thématique présentant "des solutions inspirantes pour les acteurs du territoire" : 85 chercheurs et spécialistes ont rassemblé leurs connaissances pour proposer des solutions concrètes. Toutes les composantes de la transition écologique (environnementale, énergétique, sociale, économique…) sont abordées pour encourager l'action et accélérer les transformations. On y trouvera notamment deux chapitres intitulés : "Les évolutions structurelles et fonctionnelles en faveur de l'adaptation et de l'atténuation" et "Les transitions, entre savoir-vivre, savoir-faire et comment faire".
Rendre l'énergie publique, citoyenne, renouvelable et locale. Mettre en œuvre la sobriété énergétique. Réduire la consommation d'eau potable. Augmenter la biodiversité. Installer des maraîchers en altitude. Faire baisser le tonnage des ordures ménagères… C'est possible ! Pierre Leroy, d'abord maire d'une commune de la station de Serre-Chevalier et actuellement président du Pays du Grand Briançonnais, du Guillestrois, du Queyras et des Écrins, est l'auteur de l'ouvrage Passage délicat. Penser et panser le territoire, paru en 2021. Il explique que, face à la crise sanitaire, climatique, sociale, financière, "nous savons quoi faire pour en sortir, nous avons des solutions (…) pour franchir ce passage délicat et aller vers un avenir désirable (…). Cela nécessite de la méthode, de la réflexion et un certain nombre de procédures préalables", qu'il synthétise dans une interview donnée au média en ligne Nonfiction.
C'est le titre d'un rapport réalisé par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) pour la Fondation de France. Car depuis 2010 celle-ci s'intéresse à mesurer l'isolement relationnel, à savoir les "personnes ne rencontrant jamais physiquement les membres de l'ensemble de leurs réseaux de sociabilité (famille, amis, voisins, collègues de travail ou des activités associatives) ou ayant uniquement des contacts très épisodiques avec ces différents réseaux". Le rapport 2021 constate que "les mesures de distanciation sociale mises en place pour limiter la propagation du coronavirus en 2020 ont conduit à une forte fragilisation du tissu social". A noter qu'une partie du document est consacrée aux "répercussions de la crise sanitaire sur les parcours de vie des jeunes (liens sociaux, logement, études, emploi et santé mentale)".
"Si ces derniers mois, la crise sanitaire a ravivé le spectre d'un « clash générationnel » dans le débat public, ce récit a poussé sur un terreau fertile : l'idée d'un fossé grandissant entre jeunes et seniors a largement précédé la pandémie. Mais qu'en est-il réellement des relations entre générations ?" Une enquête, publiée en 2022 aux éditions de la Fondation Jean Jaurès, fait le point sur les relations intergénérationnelles.