A quelle échelle et comment le métabolisme urbain pourrait-il être soutenable ?
Dans un long entretien à Millénaire 3, la professeure d'urbanisme-aménagement Sabine Barles (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) "montre que l'approche par le métabolisme [notion qui désigne l'ensemble des flux d'énergie et de matière mobilisés par les villes, c'est-à-dire importés, transformés, transportés, exportés ou rejetés dans l'environnement] invite à inverser le regard sur les métropoles. Concentrant les populations, les forces économiques et les pouvoirs politiques, celles-ci n'en restent pas moins intrinsèquement dépendantes d'autres territoires pour leur approvisionnement physique : alimentation, énergie, eau, biens manufacturés, etc." Un constat qui "amène à questionner l'échelle à laquelle se jouent la soutenabilité des villes, et le déploiement de l'économie circulaire dans le contexte de l'économie mondiale."
Mots-clés: économie, relations villes-campagnes