Le Gouvernement lance son plan Avenir montagnes
Présenté par le Premier ministre fin mai 2021, ce plan de 650 millions € fixe trois priorités : accompagner la diversification de l'offre touristique, accélérer la transition écologique et dynamiser l'immobilier. Il reposera notamment sur la création d'un nouveau fonds Avenir montagnes doté de 331 millions €. Soit 300 millions € co-financés à parité avec les six régions de montagne pour des projets d'investissement (inscrits dans les contrats de plan interrégionaux - CPIER) et 31 millions € de crédits d'ingénierie (60 territoires pilotes seront sélectionnés par appels à manifestation d'intérêt fin 2021 puis début 2022).
Le deuxième axe du plan est d'accélérer la transition écologique, via en particulier les crédits d'ingénierie. Au sein des 31 millions €, 10 millions € seront plus spécifiquement consacrés aux mobilités durables, à la question du premier et du dernier kilomètre (reliant les gares aux stations), avec la construction d'ascenseurs valléens.
Au sein du volet investissement, l'État consacrera aussi 10 millions € sur deux ans pour protéger la biodiversité, avec la restauration de 1 000 km de chemins de randonnée pédestre.
Une enveloppe de 8 millions € du fonds "tourisme durable" du plan de relance viendra par ailleurs soutenir la transition écologique des restaurants et hôtels de montagne : circuits courts, lutte contre le gaspillage alimentaire, consommation énergétique…
Enfin, le dernier enjeu du plan consiste à "réchauffer" les fameux lits froids qui restent inoccupés une grande partie de l'année dans les résidences de tourisme. Aujourd'hui, les opérateurs n'utilisent que rarement leur droit de préemption quand un particulier vend son studio. L'idée est de céder ce droit de préemption à des foncières dédiées qui pourront acheter ces appartements, les rénover et les louer, en faire des lits chauds (occupés 20 à 30 semaines par an).
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Mots-clés: mobilité, transport, alimentation, environnement, tourisme, logement, financements, Etat, Collectivités