Tels sont les mots inscrits sur la bannière du site Internet de la commune (850 habitants, dans l’Aveyron). Avec en sous-titres : "Habitez à la campagne à prix accessible", "Participez à la vie du village", "Créez, déplacez, trouvez un emploi à proximité". Une vitrine sur Internet qui va dans le sens d’un article consacré par La Vie à ce village et intitulé "Dans l'Aveyron, un village renaît grâce au numérique". On y découvre comment élus et citoyens ont développé le projet "Arvieu 2020", dont le but est la création d’emplois et de services locaux pour attirer de jeunes professionnels et leurs familles afin d'enrayer l'érosion démographique et le vieillissement de la population. Deux chantiers principaux sont menés : la diversification de l'offre d'hébergement (gîtes, hôtels, camping, colocations, auberge digitale) et l'intégration des nouvelles technologies dans le développement local.
Un chiffre qui ressort d'une étude sur la place de l'ESS en milieu rural publiée en juillet 2019 dans le cadre du projet TRESSONS soutenu par le Réseau rural national et le FEADER. Pour l'Avise, cette étude "montre que l'ESS occupe une place plus importante dans l'économie des territoires ruraux que dans celles des zones urbaines et péri-urbaines, et que le nombre d'emplois dans l'ESS a augmenté depuis la crise économique de 2008 (+ 4,9% entre 2008 et 2015) contrairement au reste de l'économie (avec une baisse de 2,6% d'emplois dans le secteur privé hors ESS et une baisse de 8,4% dans l'emploi public)." On trouvera également dans le document des informations sur les caractéristiques spécifiques de l'emploi ESS en milieu rural, et notamment les secteurs d'activité dans lesquels elle est la plus présente, les caractéristiques et les conditions d'emploi, les profils des salariés.
Après ceux de Paca et de l'Occitanie, le Premier ministre a signé le 16 janvier 2021, à Lyon, aux côtés du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, le troisième accord régional de relance. Il se monte à 2,1 milliards € à parts égales entre l'État et la région pour les deux ans à venir, se répartissant entre 1,1 milliard € pour le volet cohésion sociale et territoriale, près de 240 millions € pour la compétitivité et la souveraineté économiques et plus de 726 millions pour la transition écologique. A ces montants s'ajoutent également ceux des accords ferroviaires Auvergne et Rhône-Alpes, un accord pour l'investissement dans les compétences et les infrastructures de transport alternatives au projet d'autoroute A 45.
Avant la crise sanitaire "de nombreuses questions se posaient à propos de l'aménagement du territoire. Métropoles et métropolisation étaient notamment interrogées et les bénéfices de « l'avantage métropolitain », tant pour leurs habitants que pour les autres territoires, remis en question (...). En parallèle, certains observent le retour du village, figure oubliée de l'aménagement du territoire, en tant que forme urbaine de référence commune à un grand nombre d'aspirations. D'autres, au contraire, s'alarment d'un retour au « localisme » en matière de décision politique y voyant un risque d'égoïsme territorial et un moteur à l'étalement urbain (…). La crise sanitaire, loin d'apaiser ces tensions, semble plutôt les renforcer, tant du côté du diagnostic que des prises de position et des projets qu'il inspire." Le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) a publié mi-février une note "qui vise à recenser les arguments et controverses, offre un éclairage renouvelé sur les approches en faveur d'un modèle plus équilibré entre les métropoles et le reste du territoire. En un mot, la crise sanitaire interroge notre capacité à penser collectivement un autre projet spatial et politique."
"Avec la crise sociale et démocratique que connaît la France, il est devenu courant d'opposer les grands centres urbains et une supposée « France périphérique ». Mais plutôt que de construire de telles oppositions, propose la géographe Cynthia Ghorra-Gobin, il est sans doute temps d'articuler d'un point de vue théorique et pratique la « métropolisation des emplois » et la « périurbanisation de l'habitat », dans le but de réduire les coûts directs et indirects supportés par les ménages modestes". Dans un court article, l'universitaire explore la thématique de l'articulation entre la métropole et sa périphérie à partir d'une analyse comparée entre deux métropoles (Lyon et Minneapolis Saint Paul aux États-Unis). "Il sera question de la reconnaissance de la dimension historique du territoire, de l'impératif d'imaginer une évolution de la morphologie spatiale du périurbain et de la prise de conscience du pouvoir politique de la métropole face aux autres instances décisionnelles." Et la géographe de plaider pour envisager une relation de complémentarité entre la ville-centre, la métropole et les territoires adjacents.
Fruit de la collaboration avec la DIRECCTE, la DREAL, la DRAAF, la Cellule Économique Régionale de la Construction et la Banque de France, l'Insee a publié le 31 mai 2018 un bilan économique de la région constitué de neuf fiches thématiques sur : l'emploi, le chômage, la construction, les transports, le tourisme, le crédit, l’énergie et le climat mais aussi la démographie des entreprises et la conjoncture agricole. L’année 2017 est marquée par un dynamisme dans la plupart des secteurs. L’emploi salarié connaît une croissance soutenue et le chômage poursuit son recul. Les créations d'entreprises s’accélèrent, notamment grâce aux micro-entrepreneurs. Les secteurs de la construction et des transports confirment leur reprise. La fréquentation touristique de la région atteint un niveau record. En revanche, le bilan est plus mitigé pour l’agriculture.
"Même si tous les stigmates de la crise de 2008 ne sont pas encore totalement effacés", en 2018 "l'économie poursuit sa dynamique en Auvergne-Rhône-Alpes, sur la lancée de l'année précédente." L'Insee avec la contribution de plusieurs services de l'État (DIRECCTE, DREAL, DRAAF, CERC Auvergne-Rhône-Alpes) et de la Banque de France publie comme chaque année le bilan économique de la région. "L'emploi salarié continue de croître et le chômage poursuit son recul. Les créations d'entreprises atteignent un nouveau record et concernent tous les secteurs (...). La fréquentation touristique de la région reste très élevée (...)." Mais "l'année 2018 a cependant été plus mitigée dans les secteurs agricole et de la construction".
L'outil CACTUS (Climat - Adaptation - Changements - Territoires - Usages) a été créé à la suite d'un projet européen qui visait à améliorer l'adaptation des populations littorales par une meilleure prise en compte du changement climatique dans les politiques publiques. Les acteurs institutionnels, économiques et associatifs du Golfe du Morbihan ont réfléchi à la forme et au contenu de l'outil, accompagnés par le PNR du Golfe du Morbihan et des scientifiques de l'Université de Bretagne Occidentale. Si CACTUS regarde spécifiquement les territoires de littoral, des informations, retours d'expériences... pourront intéresser tous les types de territoires.
L'article de l'Insee pose la question mais n'y répond pas. Pas encore, peut-on deviner. Les auteurs indique en effet que depuis 2021, l'Insee utilise "le serveur de routage en code source ouvert, open source, OSRM (Open Source Routing Machine) [qui] met en œuvre des algorithmes de routage très performants, sur les fonds routiers issus de la base de données collaborative OpenStreetMap, mise à jour en continu par ses contributeurs", ouvrant ainsi "la possibilité d'une meilleure analyse de nombreuses problématiques socio-économiques et environnementales".
"Le comptage de flux désigne les techniques visant à compter les déplacements des divers flux de mobilité (piétons, cyclistes, automobilistes, voyageurs) circulant dans un périmètre ou à une adresse donnée. Les données de flux se sont progressivement imposées aux collectivités comme des outils à forte valeur ajoutée, contribuant ainsi aux politiques locales et répondant à différents cas d'usage", écrit la Banque des Territoires. Elle a réalisé une étude à destination des collectivités afin : de mieux comprendre à quels besoins répondent les outils de comptage de flux et les données ainsi collectées ; de disposer d'une grille de lecture du marché des solutions, de comptage de flux et du positionnement des différents fournisseurs de solutions ; de bénéficier de repères pour choisir des solutions adaptées à leurs enjeux.
Pour son 20ème anniversaire, la Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT) a publié une brochure qui dresse un bilan et des perspectives pour son action et, plus largement, pour la coopération transfrontalière en Europe. Elle présente des expériences (santé, emploi, développement économique, mobilité, tourisme, culture, énergie...) qui "sont autant de bonnes pratiques transférables sur d’autres frontières", une "boîte à outils du transfrontalier", ainsi que "des réponses politiques aux niveaux local, régional, national et européen pour faire face aux défis de la coopération".
Ce type de contrats avait émergé lors des Assises de la ruralité (2014). Trois contrats se sont concrétisés : entre la métropole de Toulouse et les portes de Gascogne, entre Brest et le pays Centre Ouest Bretagne, entre la communauté de communes Monts de Lacaune et Montpellier-Méditerranée Métropole. Le 10 avril 2019, un nouveau contrat de réciprocité a été signé entre Nantes Métropole et le Pays de Retz sur quatre thèmes de travail : les mobilités, l'alimentation, le développement économique et le tourisme.
"Qui sera le "Blablacar du quotidien" ?" C'est le titre d'un article publié le 6 mars 2017 par trois chercheurs dans la revue Métropolitiques, qui interroge pourquoi, alors que la pratique est bien établie pour des trajets de longue distance, le covoiturage peine à s’imposer pour les mobilités du quotidien. Jugeant que les initiatives actuelles pour le covoiturage du quotidien émanent essentiellement d’acteurs privés, les auteurs estiment "qu'il est désormais nécessaire de passer à l'institutionnalisation et à la territorialisation" de ce type de covoiturage qui offre un potentiel encore largement sous-exploité.
Laurent Davezies, docteur en aménagement et professeur au CNAM, est interviewé par Les Échos sur "les anciennes contrées industrielles du Nord-Est". Décrivant là "où en est la fracture territoriale aujourd'hui en France", il s'exprime également sur les opportunités que pourraient saisir les territoires industriels "à faible coût foncier, à fortes infrastructures de transport et logistique avec le rail et la route, ayant une tradition industrielle, proches des marchés grâce aux circuits courts..." Car il prédit un "retour à la fabrication", avec l'"effondrement de l'emploi manufacturier dans les pays émergents lié à la robotisation et aux imprimantes 3D".
Après l'Assemblée des communautés de France (AdCF) qui a publié en janvier un premier document juridique et pratique destiné aux communautés de communes qui auront à délibérer sur la prise de compétence mobilité, le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) a livré en février 2020 un guide pour aider les autorités organisatrices de la mobilité à appréhender les principales dispositions de la loi qui les concernent. Gouvernance et financement des mobilités, programmation des infrastructures, coopération entre AOM, planification des mobilités, mobilité inclusive, ouverture des données, information multimodale et billettique, mobilités partagées, mobilités actives, amélioration de la qualité de l'air… : les différentes thématiques sont successivement analysées. En complément, une foire aux questions fournit des réponses sur les points suscitant des difficultés d'interprétation de la part des autorités organisatrices. De son côté, Le Courrier des maires et des élus locaux répond à 50 questions sur la LOM.
Avec le soutien de l'Europe, l'État, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, l'association Yves-Morvan Solidaire a ouvert en 2018 un garage solidaire à Maen-Roch (4 719 habitants), commune peu desservie par le réseau de transport en commun. Cinq véhicules ont depuis lors été vendus pour un prix moyen de 2 000 € à des bénéficiaires de minima sociaux. Trois véhicules sont également proposés à la location. Et l'association espère prochainement recruter 15 personnes en insertion sur un atelier de réparation automobile. L'expérience du Garage solidaire du Jura est plus ancienne. Créée en 2015 à Lons-le-Saunier, étendue à Pontarlier, l'association propose des réparations à des tarifs moindres que les garages traditionnels, la vente et la location (parc de 40 véhicules) à bas coûts, réservant ses services aux bénéficiaires des minimas sociaux et certaines catégories de retraités, travailleurs handicapés, familles... Le Garage solidaire du Jura enregistre des résultats au-delà des prévisions : en 2017, il a réalisé un chiffre d'affaires de 300 000 €.
La Gazette raconte comment deux voitures électriques (une avec permis, une sans) sont mises à la disposition des habitants d'une résidence sociale à Florange (11 730 habitants, en Moselle). A noter que cette résidence accueille 650 personnes en situation de précarité sociale et financière (familles, couples, hommes seuls), dont 80% ne sont pas motorisés et la moitié non titulaires du permis de conduire. Coût pour l'usager : 2,5 € l'heure et un abonnement de 20 € par an. Si les recettes ne couvrent pas encore tous les frais, une campagne de recherche de subventions a permis de récolter des fonds auprès de collectivités.
Le développement de l’usage des modes actifs, vélo et marche, participe à répondre à différents enjeux en termes de santé publique, d’environnement, de cohésion sociale et d’attractivité territoriale. Les acteurs publics ont des cartes à jouer dans ce développement, via des actions pragmatiques, simples et participatives, qui visent non seulement les comportements individuels mais aussi la qualité des espaces publics. Une contribution du Cerema pour l’élaboration du plan d’action pour les mobilités actives donne quelques éléments clefs de la mobilité et des conditions de déplacements, replace les enjeux de développement de l’usage des modes actifs sur ces territoires en zones peu denses et propose des mesures pragmatiques pour atteindre cet objectif.
Selon la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), une étude "donne pour la première fois un aperçu de la dynamique de l’emploi dans les professions vertes et verdissantes". La dynamique d’emploi est particulièrement forte pour les professions vertes (professions liées à la production et distribution d’énergie et d’eau, à l’assainissement et au traitement des déchets et à la protection de la nature et de l’environnement) et moindre pour les professions verdissantes qui représentent néanmoins beaucoup plus d'emplois (agriculture, sylviculture et entretien des espaces verts, bâtiment, transports, recherche, tourisme et animation...). Ces professions ont connu une croissance d'actifs en emploi de 2,6% entre 2007 et 2012 (contre 1,4% pour l’ensemble de l’économie).
"L'économie collaborative est une réalité au quotidien pour tout un chacun, mais elle fait encore peur à nombre de collectivités", annonce la une d'un dossier de La Gazette consacré au sujet. Et l'hebdomadaire de s'interroger : et si l’économie collaborative était l’une des solutions aux nombreux défis que sont des budgets contraints, des territoires plus grands, les enjeux environnementaux, des évolutions des modes de vie avec des habitants qui attendent, eux, toujours autant de leur collectivité… l’échelon de la proximité ?