La direction générale des Entreprises et l’Institut supérieur des métiers ont mis en ligne début 2017 une version rénovée d’aides-entreprises.fr. Cette base de données donne aux entreprises, porteurs de projet de création d'entreprise et de reprise d'entreprise, et professionnels de l'accompagnement, des informations sur les aides financières aux entreprises. Plus de 2000 aides publiques financières sont répertoriées, à découvrir en fonction de son besoin de financement et de sa localisation. A noter : certaines aides sont accessibles par d'autres types d'acteurs !
"L'économie collaborative est une réalité au quotidien pour tout un chacun, mais elle fait encore peur à nombre de collectivités", annonce la une d'un dossier de La Gazette consacré au sujet. Et l'hebdomadaire de s'interroger : et si l’économie collaborative était l’une des solutions aux nombreux défis que sont des budgets contraints, des territoires plus grands, les enjeux environnementaux, des évolutions des modes de vie avec des habitants qui attendent, eux, toujours autant de leur collectivité… l’échelon de la proximité ?
Posant comme constat que les startups du numérique n’arrivent à se financer que par du capital-risque, système conduisant à la revente des entreprises à moyen terme et donc à leur départ du territoire, la SCIC Digital Grenoble, la Confédération générale des Scop et la Scop Alma ont souhaité développer une alternative : financer en fonds propres les startups mais baser le modèle économique du fonds d’investissement sur le long terme. Le fonds CoopVenture est ainsi né, à la fois fonds de financement original et dispositif d'accompagnement individualisé. Sont éligibles à ce fonds toute entreprise du numérique qui partage et applique au quotidien les valeurs coopératives et a une stratégie d’ancrage local de l’emploi et de création de valeur. Pour commencer, Coopventure sera testé sur le territoire grenoblois.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 consacre son titre 8 à "La transition énergétique dans les territoires" et confie l’élaboration et la mise en œuvre des plans climat aux EPCI de plus de 20 000 habitants. Et rien n’empêche les EPCI de moins de 20 000 habitants de mettre volontairement en place une stratégie et un programme d’actions climat-air-énergie en prenant appui sur la démarche PCAET. Car, pour l'ADEME qui publie un guide sur la mise en œuvre de ces plans : "une stratégie climat-air-énergie cohérente et ambitieuse est synonyme de développement économique, d’attractivité et de qualité de vie".
Des formes nouvelles d’entreprises arrivent massivement sur les territoires. Les personnes sont autoentrepreneurs ou professions libérales, elles ne sont ni en zone industrielle, commerciale ou tertiaire, ni dans des espaces économiques visibles, identifiables, mais simplement chez elles. Leurs activités et leurs succès sont divers, mais elles partagent le point commun de se détacher des territoires où elles exercent tout en ayant un impact sur l’économie locale. "Cette nouvelle économie ne constitue plus un signal faible mais un axe de développement majeur, urbain mais aussi non urbain", affirme un consultant en économie dans La Lettre du Cadre. Celui-ci poursuit ainsi, à l'intention des agents de développement et des élus : "Comprendre cette économie pour la valoriser demande du temps, des moyens humains, du relationnel en vis-à-vis". Il apporte enfin des éléments pour que les collectivités réussissent à appréhender ce nouveau phénomène.