Territoires résilients : six leviers d'actions pour bâtir votre stratégie
Urbanisation, globalisation, raréfaction des ressources, changement climatique, extinction de la biodiversité, pollution… L'anticipation de ces phénomènes est délicate ; et la pression sociale et médiatique est forte. "Néanmoins, écrit le Cerema, l'ensemble de ces phénomènes ne doit pas être perçu comme une fatalité ou une question anxiogène. Pour y faire face, il est possible de mettre en place des stratégies de résilience. En favorisant une approche intégrée et fédératrice des risques, ces stratégies constituent même « un terreau fertile » de solutions et d'opportunités permettant de prendre des trajectoires désirables." Dans une courte publication, destinée aux collectivités et acteurs publics, mais aussi aux entreprises, associations, citoyens…, le Cerema précise les différents leviers à mettre en œuvre pour favoriser les dynamiques de résilience à l'échelle d'un territoire.
Six d'entre leviers de résilience comme « un dénominateur commun » favorisant les dynamiques de résilience
- Penser le territoire dans sa globalité
- Intégrer explicitement les risques dans les projets de territoires
- Promouvoir les projets aux bénéfices multiples
- Favoriser la diversité et la coopération des acteurs
- Développer des espaces de dialogue entre les parties prenantes à l'échelle des bassins de risques
- Considérer les apports des « nouveaux acteurs » : professionnels, écoles, réserve de sécurité civile, référents de quartiers, etc.
- Encourager l'apprentissage et l'innovation
- Instaurer une culture du risque dans l'ensemble de la population, notamment chez les enfants
- Anticiper les crises et le relèvement post-catastrophes
- Réduire les vulnérabilités
- Aménager des systèmes « adaptés » aux chocs et aux perturbations lentes à travers diverses stratégies : robustesse, évitement, flexibilité, redondance, réversibilité, stockage, autonomie, etc.
- Mettre en place des diagnostics de vulnérabilité, permettant de prioriser les investissements
- Affirmer les spécificités territoriales
- Favoriser les actions de « mémoire » du territoire, notamment pour les catastrophes rares
- Identifier et gérer durablement les biens communs (ressources naturelles, paysages, patrimoine historique, etc.)
- Promouvoir la veille et l'anticipation
- Favoriser les dispositifs de partage de données, de connaissance et d'observation des territoires
- Mobiliser la prospective pour mettre en perspective des signaux faibles.
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Mots-clés: coopération, environnement, transition, élus, Collectivités