C'est le titre d'un dossier mis en ligne fin 2021 par M3, la Direction de la Prospective et du Dialogue Public de la Métropole de Lyon. Parmi les articles les plus récents, on trouvera : un "Abécédaire de l'alimentation du futur", un long entretien avec le vice-président chargé de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Prospective présentant la stratégie alimentaire de la Métropole de Lyon, une infographie qui illustre cette politique métropolitaine.
"Comment enclencher une telle démarche au sein de sa collectivité ? Quels structures et acteurs associer ? Quelles ressources mobiliser ? Quelle méthode adopter pour inclure et convaincre davantage les habitants et l'ensemble des acteurs du territoire ? Quelles actions concrètes mettre en place sans aggraver les risques ou créer de nouvelles vulnérabilités ?" "Conçu par les élus, pour des élus", un recueil réalisé par l'Association des Maires de l'Ile-de-France (AMIF) entend apporter "des réponses en donnant des clés opérationnelles pour favoriser le passage à l'action et mieux prendre en compte l'adaptation au changement climatique dans les politiques publiques locales". Il est structuré en trois parties : mieux comprendre ce qu'est l'adaptation au changement climatique, pourquoi agir et comment ; mettre en place un processus de mobilisation en interne, au sein des services et auprès des élus de la collectivité, mais également avec les habitants et différents acteurs du territoire ; avoir de la méthode et des exemples pour agir.
"A l'approche de l'élection présidentielle, la problématique des « fractures territoriales » s'invite dans la campagne, relève La Gazette dans un dossier publié en mars 2022. Contrairement à 2017, il n'est plus question de métropolisation. Eric Zemmour, Marine Le Pen et Valérie Pécresse préfèrent opposer la « France des campagnes » à la « France des banlieues » même si chercheurs et spécialistes des collectivités s'accordent à dire que ce clivage est trop simpliste." Le dossier se poursuit par un long dialogue entre deux maires de sensibilités différentes qui "expriment des préoccupations communes" ; "revigorant" estime l'hebdomadaire.
En complément de l'ouvrage "Vers la résilience des territoires" (2021) et après plusieurs publications intermédiaires, le Shift Project a diffusé la publication finale "Climat, crises : comment transformer nos territoires". Ce sont six boîtes à outils pour six catégories de territoires en matière de résilience climatique : villes, campagnes, métropoles, montagnes, littoraux et outre-mer. Le think tank "propose un parcours en trois étapes pour bifurquer avant la fin du mandat (2026)" : prendre le temps de comprendre et de partager les enjeux ; bâtir un nouveau "projet de territoire" désirable, sobre et résilient ; aligner toute son action sur la vision nouvelle et les objectifs de résilience et de transition écologique.
"Face à une situation écologique qui continue à se dégrader, face à l'inaction des dirigeants mais aussi de la société en général, face aux conditions de vie qui sont déjà ou vont devenir de plus en plus difficiles, il est probable que les mouvements de contestations socio-écologiques, aujourd'hui non-violents, montent en intensité, évoluent en radicalité. Dans ce contexte, et pour construire une démocratie vivante, dans l'intégrité de l'autre, quelles articulations souhaitables peut-on imaginer entre les mouvements socio-écologiques non-violents et une métropole comme Nantes ?" Une étude exploratoire rapporte des réponses issues du croisement de regards d'une vingtaine d'acteurs interviewés : activistes, élus et agents de la collectivité, entreprises et État.
"Les élus/élues du périurbain et du rural francilien cherchent la bonne recette pour mieux s'engager dans les transitions, qu'elles soient écologiques, démocratiques, sociales, numériques, économiques". Pour les aider, plusieurs acteurs mènent le programme (Dé)formations, sur la période 2020-2022. Ils ont livré en septembre 2021 un cahier d'idées qui "retrace les défis que doit relever la formation des élus/élues pour les aider à passer à la vitesse supérieure en matière de transition". Les idées développer : faciliter l'accès à la formation, transformer la posture, mieux travailler avec ses pairs/faire système, appuyer les formateurs et l'écosystème de formation.
"Dans une France post-crise du Covid-19, les ruralités semblent avoir le vent en poupe auprès des Français, postule La Lettre du cadre territorial. Mais ces dernières n'évoluent pas toutes au même rythme et ne bénéficient pas forcément des mêmes avantages". Pour le mensuel, le géographe Pascal Chevalier distingue différents types de ruralités et les profils des nouveaux arrivants (diminution de la part des retraités, augmentation de celle des inactifs pauvres). Si, selon lui, la loi Egalim semble bien taillée pour les territoires ruraux et les attentes sociétales, comment les élus peuvent-ils agir sur le logement, le foncier, les mobilités avec les lois Climat et résilience et ZAN ?
C'est le titre d'une infographie publiée par Le Courrier des maires, sur la base d'un rapport de l'IGAS de 2020. "Si les quelque 507 000 élus locaux français réclament tous un statut de l'élu renforcé, ils sont très peu à se former malgré les dispositifs existants. Volonté de ne pas grever le budget de leur collectivité, manque de temps ou tout simplement méconnaissance de leurs droits, voire désintérêt, le non-recours est considérable". Une réalité plus répandue encore chez les élus communaux. Le mensuel indique toutefois que le droit individuel à la formation des élus (Dife), créé en 2016 puis réformé en 2022, ferait désormais évoluer cette situation.
Pour comprendre la formule, il faut lire le texte d'Eric Charmes publié le 24 octobre 2017 dans La Vie des idées. Pour le chercheur en sciences sociales appliquées aux questions urbaines et à l'urbanisme, et à contrecourant du discours/diagnostic qui oppose la richesse des villes à la pauvreté des campagnes, "les territoires en crise sont (...) avant tout des cœurs de ville, des territoires très urbains" ; en profitent alors "des campagnes périurbaines qui prennent le pouvoir".
The Shift Project est un think tank qui "œuvre en faveur d'une économie libérée de la contrainte carbone". Soutenu par l'ADEME, Axa France, Enedis et la Banque des Territoires, il livre un rapport intermédiaire à destination des élus et de l'ensemble des acteurs territoriaux "sur les implications structurelles de la transition post-carbone et des bouleversements environnementaux en cours sur les territoires, et[vise à] fournir des éléments pour l'action permettant de bâtir des stratégies locales de résilience." La publication est organisée comme un parcours pédagogique en trois cahiers : compréhension des enjeux de résilience dans un contexte de transition écologique des territoires ; passage à l'action, relativement rapide, en fonction des spécificités et des sensibilités des acteurs sur les territoires ; organisation d'une démarche inclusive d'élaboration de stratégies de résilience territoriale pour des actions en faveur de la transition écologique dans la durée.
Pour favoriser la dynamique partenariale entre les élus locaux et les associations du territoire, Le Mouvement associatif a bâti un kit sous la forme de quatre (courts) documents. Celui-ci s'adresse aux élus locaux, aux services vie associative des collectivités territoriales mais également aux réseaux associatifs et aux associations pour faciliter leurs échanges avec les pouvoirs publics.
Le président de la République a installé, selon ses mots, une "nouvelle instance d’échange, de concertation et de décision, qui doit désormais se réunir tous les six mois, sous la présidence du Premier ministre". Composée de membres du Gouvernement, de représentants des collectivités territoriales, des présidents des organismes de concertation et de représentants du Parlement, elle doit aboutir à un pacte de confiance entre l’État et les territoires, définissant pour la durée du quinquennat les engagements respectifs de chacune des parties. Parmi les annonces : la création d’une agence nationale de la cohésion des territoires, placée sous l’autorité du ministre de la Cohésion des territoires, ainsi qu'une réduction de 13 milliards € en cinq ans des dépenses publiques locales.
Des Conseils de développement de Loire-Atlantique ont imaginé un quotidien en 2050 à travers l'écriture de récits qui "nous transportent dans des futurs désirables". De son côté, pour bâtir un plan d'action en réponse aux impacts du changement climatique en moyenne montagne, la communauté de communes iséroise du Trièves a fait appel à l'association Mountain wilderness pour animer une journée avec l'ensemble des socio-professionnels du secteur du tourisme et des élus. L'animation a reposé sur l'imaginaire d'un personnage à incarner en 2050, à partir duquel des récits de futurs désirables et des étapes pour y parvenir ont été posés.
"Un ÉcoQuartier est un projet d’aménagement urbain qui respecte les principes du développement durable tout en s’adaptant aux caractéristiques de son territoire", indique le ministère de la Cohésion des territoires. En 2017, le réseau ÉcoQuartier de la DREAL et des Directions Départementales des Territoires et de la mer de Bretagne a accompagné la réalisation d’un film consacré à cette démarche dans les communes rurales. A travers trois exemples de projets labellisés, la vidéo illustre l’évolution de la démarche au cours des dernières années. Elle permet notamment d’accompagner les collectivités rurales dans leur projet de revitalisation de centre-bourg. La vidéo est accompagnée de fiches d'expériences.
Comment aborder les politiques d'accès aux soins ? Comment inciter les médecins à venir s'installer sur le territoire ? Pourquoi et comment développer la télémédecine ? Pourquoi et comment s'appuyer sur les communautés professionnelles territoriales de santé... ? Réponses dans un guide publié en 2019 par deux ministères, qui a pour objectif de donner une vision d'ensemble du cadre législatif et réglementaire et des dispositifs publics mobilisables. Il vise également à proposer aux élus des éléments méthodologiques pour guider leurs initiatives.
"Évaluer ses risques et y faire face est la seule option quand on ne veut pas subir les évènements. Quitte à bousculer des habitudes locales, comme le développement des piscines individuelles, le modèle de tourisme hivernal ou le secteur agricole". La Gazette publie un dossier sur les mauvaises habitudes à perdre (procrastiner, sous-estimer les changements, rester en surface, se lancer à contretemps) et les erreurs à éviter.
Le PNR du Haut-Languedoc a mis à disposition en 2021 un livret sur la transmission et l'installation multiple ou collective qui propose des fiches pour chaque type d'acteurs.
Le pouvoir des villes sur la gestion des espaces agricoles s'est accru en raison de la classification des espaces et de la mutualisation des compétences, et "nous nous trouvons confrontés à une situation dans laquelle deux groupes (agriculteurs et élus urbains), peu habitués à se rencontrer, doivent s'accorder sur une question d'aménagement en grande partie médiatisée par l'alimentation." Dans une publication, la géographe Agnès Terrieux pose ainsi la question de la planification territoriale de l’approvisionnement alimentaire et du nouvel enjeu que peut constituer l’alimentation pour les politiques d’aménagement. La chercheuse y fait l’hypothèse "que la présence de l’agriculture dans des espaces aménagés depuis la ville-centre, c’est-à-dire par ses élus et en fonction de ses besoins, peut être confortée par la logique d’approvisionnement alimentaire de proximité." "Après une période de privatisation de la question alimentaire, écrit-elle encore, les élus comprennent que la préoccupation alimentaire est un facteur de mobilisation des citoyens qu’il est possible d’utiliser pour consolider la présence des activités agricoles au plus près des villes et permettre même dans certains cas son retour dans la ville."
Pour communes de moins de 3 500 habitants - appel à candidatures ouvert en continu
Recréer des espaces de rencontres et des services de proximité dans les communes rurales qui n'en ont plus, c’est l'objectif de cette initiative du GROUPE SOS. Seront éligibles les communes dont le café est menacé de fermeture ou qui ne disposent plus de café mais d'un local adapté à cette activité. En plus de proposer boissons et petite restauration, ces cafés pourront accueillir des services de proximité (dépôt de pain, point de vente de produits frais locaux, relais poste, point d'accès numérique) mais aussi du co-working, une programmation évènementielle, culturelle et citoyenne, ou encore un point d'information touristique.