La Grigonnais est une commune de Loire-Atlantique de 1500 habitants où, en 2014, la commune a rénové un local de caractère de 145 m² situé en plein cœur de bourg, afin d’y accueillir une activité de restaurant-bar-tabac. Le fonds de commerce "bar-tabac-presse" est confié à l’exploitant dans le cadre d’un contrat de location-gérance. L’activité de restauration créée fait pour sa part l’objet d’un bail commercial. Détails et explications de l’opération à retrouver sur une fiche réalisée par l’association Bretagne rurale et rurbaine pour un développement durable (BRUDED).
L'offre "drive" - passer commande sur Internet puis venir en voiture récupérer ses achats en un point permanent de retrait - est en expansion. Les nouveaux points de vente constituent un mode de distribution complémentaire au circuit traditionnel des supermarchés et hypermarchés et répond aux changements de comportement des consommateurs qui, en lien avec l'essor de l'internet haut débit, sont demandeurs de nouvelles facilités pour faire leurs courses alimentaires et domestiques. La Direction générale des entreprises (DGE) a réalisé une enquête auprès des clients des drives pour mieux connaître leurs caractéristiques et leurs motivations. Retrouvez ici les principaux résultats de l'enquête.
En 2009, une porteuse de projet a monté à Nantes une structure d'insertion par la couture dédiée aux femmes. Le projet social de l'association s'articule sur deux dispositifs : un atelier qui propose le travail à façon et le service retouche (tant pour les habitants du quartier que pour des entreprises – ex : restaurateurs, services de la ville, sociétés de nettoyage...) et un atelier d'initiation et de perfection à la couture animé par des modélistes façonnières deux jours par semaine. Aujourd'hui, l'association Des femmes en fil, installée dans un ancien commissariat, emploie une quinzaine de personnes dont la moitié en insertion. Une initiative qui fait le lien avec les besoins et les compétences des habitants, l'insertion, la formation, l'artisanat, les collectivités locales, l'espace public, le commerce...
A l'apogée de la Chapellerie, entre les deux guerres, Chazelles-sur-Lyon (5 222 habitants aujourd'hui), possédait 28 fabriques travaillant pour les grands noms de la mode et employant 2500 personnes. Puis la mode du chapeau périclita, relate Maires de France, et la dernière chapellerie chazelloise ferma ses portes dans les années 1990. Dans le cadre de la rencontre Innov'Rural 2012: pour un rural compétitif, consacrée à la création d'activité en milieu rural, une douzaine d'expériences avaient été présentées, dont la réhabilitation de l'ancienne usine chapelière de Chazelles-sur-Lyon pour redéployer un atelier-musée du chapeau, développer le centre de formation en mode-chapellerie, et soutenir les jeunes entreprises de la mode et des métiers d'art au sein d'une pépinière. L'ouverture du site était prévue pour l'année suivante. En 2014, le magazine Maires de France raconte comment le territoire a su relancer une filière, avec quelles synergies, quels acteurs et quel montage financier et dresse un bilan. Pour sa première année d'ouverture, la chapellerie a reçu 30 000 visiteurs !
Cette lettre d'information partenariale s'arrête sur plusieurs actualités en lien avec l'artisanat : chiffres-clés du tissu artisanal rhônalpin en 2013 ; bilan de l'action Répar'Acteurs lancée en 2012 par la Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat Rhône-Alpes qui vise à faire la promotion des entreprises artisanales de la réparation et à valoriser l'acte de réparer auprès du grand public ; publication de "La compétitivité artisanale : atouts, freins et spécificités" (cahier de synthèse de l'Institut supérieur des métiers).