Réfugiés agriculteurs
Alors que les solutions manquent pour faciliter l'intégration des réfugiés et que les services en milieu rural disparaissent peu à peu, La Gazette raconte comment l'association d'insertion Tero Loko facilite l'insertion des réfugiés par des activités de maraîchage et de boulangerie à Notre-Dame-de-l'Osier (500 habitants, Isère) ; un marché a été lancé sur la commune, un bistrot s'ouvre une fois par mois, un repas partagé a lieu toutes les semaines. De son côté, Le Télégramme rapporte comment, face au déficit de main-d'œuvre agricole, la communauté de communes du Kreiz Breizh (18 500 habitants, Côtes-d'Armor) et ses partenaires ont mis en place une démarche d'accueil et d'emploi de réfugiés dans les exploitations agricoles. Enfin, pour valoriser le temps d'attente de la procédure d'obtention du statut de réfugié, Les Carnets Carasso présente l'initiative de La Terre en Partage, association qui propose une activité de maraîchage aux demandeurs d'asile dans une ferme à proximité de Limoges ; les produits y sont commercialisés en vente direct pour créer du lien social avec les habitants et montrer que l'immigration fait partie de la solution pour faire vivre l'agriculture alors que beaucoup de paysans partent à la retraite sans trouver de repreneurs.
A lire :
- Aidé par une association, un village insère des migrants et développe son activité, Juliette Loiseau, La Gazette, 2 janvier 2020
- Des agriculteurs recrutent des réfugiés, Le Télégramme, 21 février 2020
- Valoriser l'attente du statut de réfugié, par le maraîchage et l'échange, Les Carnets Carasso, 2019 (p. 23)
Mots-clés: social, agriculture, circuits courts