Chaque semaine, nous épluchons la presse spécialisée et nous écumons Internet pour sélectionner les informations qui seront utiles aux agents de développement rural :
actualités du développement rural,
expériences menées dans différents domaines,
guides et conseils méthodologiques,
appels à projets et procédures de financement...
Toutes les informations présentées ici sont accompagnées de leurs références. Et n'engagent bien sûr que leur auteur !
Le DST - introduit dans la loi de 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté - est un processus de co-construction des politiques publiques avec les pouvoirs publics et les jeunes d'un territoire. Fondé sur la notion de processus de participation, le DST organise et structure les espaces de débats existants sans en créer de nouveaux (CESER, CTAP, conseils régionaux de jeunes…). Animé par le Cnajep, un site ressources présente "tous les éléments qui concernent ce processus".
Après deux années d'expérimentation de démarches participatives dans six communes de moins de 1 500 habitants de la région Centre-Val de Loire, le GRAINE Centre-Val de Loire, des associations d'éducation à l'environnement et l'Ifrée ont rédigé un livret méthodologique. Il s'adresse aux élus, habitants, porteurs de projets en faveur de l'environnement, pour leur donner l'envie et les moyens de reproduire cette expérience dans d'autres communes qui disposent de peu de moyens financiers et de personnel, mais bénéficient d'une bonne connaissance par les élus et habitants de leur lieu de vie et de leur envie de s'investir localement.
Reposant sur les travaux d'un groupe de chercheurs, de praticiens de la justice et de représentants de la société civile, une étude rappelle les origines de cette notion et se concentre sur son application à la matière environnementale.
En croisant les regards (agents de terrain, chercheurs, cadres de l'administration, citoyens), le premier rapport du collectif Nos services publics - sur l'état des services de santé, d'éducation, de transport, de justice et de sécurité - a pour ambition de poser un diagnostic sur les principales évolutions des services publics au cours de ces dernières décennies. Cherchant à "mettre en évidence les transformations structurantes sur le temps long afin de comprendre l'évolution des besoins de la population (démographie, éducation, épidémiologie...) et d'analyser comment se transforment les modalités de leur prise en charge par la puissance publique", ce rapport met en évidence "les conséquences d'un décalage croissant entre les besoins sociaux et les moyens des services publics : développement des inégalités, espace grandissant pour le secteur privé, et ruptures avec les agents publics comme avec la population".
L'Ifop a renouvelé en 2023 - soit après le confinement - son baromètre sur les perceptions du monde rural pour Familles Rurales, réalisé déjà en 2018 puis en 2021. Quatre enseignements principaux sont mis en avant : le monde rural confirme sa très bonne image auprès des Français (mais des écarts de perception à son égard se creusent entre le grand public et les ruraux avec la fin de la crise sanitaire) ; le déficit croissant d'accès aux services publics alimente le sentiment d'abandon ; le contexte inflationniste actuel impacte fortement les modes de consommation et génère une précarisation croissante ; les ruraux sont, comme l'ensemble des Français, prêts à agir pour la transition écologique, s'ils en ont les capacités économiques.
"Les détails sur la mise en œuvre du plan France Ruralités [qui prend la suite de l'Agenda rural], annoncé en juin 2023, et du programme Villages d'avenir [un des quatre axes du plan], destiné à aider les territoires ruraux les plus en difficultés dans le déploiement de leurs projets, sont précisés dans une circulaire et une instruction interministérielles", indique Localtis. Cent chefs de projet devraient être prochainement recrutés dans le cadre de Villages d'avenir, s'occupant chacun de 10 à 15 communes. En poste dès janvier 2024, ils seront pilotés par l'ANCT mais leur recrutement, gestion et animation relèveront des préfets.
On peut le lire dans un décret du 13 mai 2023 "portant modification de la définition de l'agriculteur actif" dans le code rural et de la pêche maritime. Cette prise en compte permet l'accès aux régimes d'aide relevant de la politique agricole commune.
Réseau CIVAM, Secours Catholique, VRAC, Union Générale des Épiceries Sociales et Solidaires (UGESS) et Réseau Cocagne ont publié les ressources issues du projet Territoires à VivreS. Financé par le plan de relance en 2021-2022, et concernant les territoires de Lyon, Marseille, Montpellier et Toulouse, le projet avait pour objectif de favoriser un accès digne à une alimentation de qualité pour tous, en particulier les plus vulnérables, et créer avec eux et les organisations agricoles et de l'ESS de nouveaux dispositifs économiques pour des filières solidaires et durables.
Une publication des agences d'urbanisme lorraines (Agape, Aguram, Scalen) et sud-alsacienne (Afut) décrypte de manière pédagogique les grandes étapes de la construction d'un projet de redynamisation et propose des retours d'expériences sur les problématiques opérationnelles rencontrées à travers des cas concrets.
Une Fabrique Prospective (lancée par l'ANCT) a accompagné en 2021 les élus et les acteurs locaux de quatre intercommunalités (dont la communauté de communes Cœur de Savoie en AuRA) disposant d'aménités naturelles peu valorisées. Objectif : identifier les modalités et les moyens mobilisables pour faire de ces aménités un levier de tourisme responsable. Une publication présente : les enjeux auxquels sont confrontés les intercommunalités qui veulent allier tourisme responsable et aménités naturelles ; les programmes d'actions coconstruits par les élus de chaque intercommunalité et leurs groupes de travail locaux ; six leviers d'action mobilisables par les intercommunalités qui souhaitent mettre en place un tourisme responsable valorisant les aménités naturelles de leurs territoires.