Alain Porteils, directeur des associations au conseil départemental des Pyrénées-Orientales, livre dans La Lettre du cadre territorial sa vision des "piliers de la performance en collectivité locale". Deuxième pilier : le courage. Et l'auteur d'expliquer pourquoi et comment, "dans le contexte tendu de 2018 où les contraintes budgétaires auront des conséquences importantes pour la gestion locale, cette qualité sera plus que jamais nécessaire" pour entreprendre des choses difficiles dans les collectivités.
A l'heure où le programme "Action Cœur de Ville" consacre la fonction de directeur de centre-ville, comment se construit la profession de “manager de centre-ville” ? L'aperçu des formations en projet pour ce type de postes permet de dessiner, selon un article de Localtis, le profil type de cette profession en devenir. Trois niveaux de profil seraient en réalité à distinguer : le "manager de commerce", le "manager de centre-ville" et le "manager de ville et de territoire". Et une urgence serait à prendre en compte : transformer le rôle de manager en celui de développeur.
Un portrait dressé en 21 pages par Jurisassociations, qui en décortique les huit membres : fondation reconnue d'utilité publique, fondation d'entreprise, fondation abritée, fondations spécifiques au secteur de la recherche et de l'enseignement supérieur (trois statuts), fondation hospitalière, fondation actionnaire et fonds de dotation. Ce dernier, "la superstar des fondations", d'après le magazine, "s'est durablement installé dans le paysage de la philanthropie et l'économie sociale et solidaire". Il "devrait, dans les prochaines années, truster les sommets et demeurer un des outils privilégiés pour le financement de l'intérêt général".
Dans cet entretien proposé par Métropolitiques, Alberto Magnaghi, théoricien et chef de file du courant territorialiste (Italie), s'attarde en particulier sur les questions de reterritorialisation et de réappropriation citoyenne du développement local. Il explique pourquoi il plaide pour une mise en valeur du patrimoine territorial, "condition d’un développement local auto-soutenable (...), c’est-à-dire un mode de développement qui n’a pas besoin de soutien extérieur et qui, de ce fait, réduit l’empreinte écologique en même temps qu’il construit les conditions d’un monde égalitaire et solidaire, fédératif."
Dans un entretien clair et court, publié par la revue en ligne Métropolitiques, le sociologue Christian Laval revient sur l'édifice théorique des communs. Il regrette que, en France, ait été "un peu perdu (...) le sens de cette proximité directe entre « le commun » et « le territoire local »". Il se positionne en faveur d'un "agir commun" plutôt que pour une "chosification du commun" telle qu'on la trouve dans l'expression de "bien commun". Et le sociologue d'espérer la mise en œuvre d'un principe qui consisterait "à instituer des modes d'agir démocratiques, visant systématiquement l'usage commun et non l'appropriation". Par exemple, "penser l'institution d'un commun au singulier - un hôpital, une école, une ville, un territoire, etc. - signifie toujours poser l'articulation entre l'organisation de la démocratie, de la délibération et de la décision, en même temps que la destination des biens, des services et des ressources qui sont le produit des efforts, de l'intelligence et du temps qui ont été mis en commun".