L'agriculture en milieu périurbain
Suffit-il de sanctuariser des espaces agricoles pour les protéger de l'urbanisation ? Peut-on construire une politique de développement commune aux espaces agricoles et (péri)urbains ?
En se penchant sur la place de l'agriculture en Ile-de-France, la revue du Groupe de Recherche pour l'Education et la Prospective (GREP) explore plus généralement la reconfiguration des liens entre la ville et les champs qui l'entourent.
Toutes les expériences présentées dans ce dossier (ou presque) sont situées dans la "couronne verte" autour de Paris.
Des acteurs de terrain, des chercheurs et des élus décrivent :
Les limites des politiques de "sanctuarisation" des espaces agricoles et naturels sont posées : report des projets d'urbanisation sur d'autres secteurs, ségrégation sociale, absence de liaison entre les zones protégées...
Et d'autres voies possibles sont explorées, pour que "la ville ne s'oppose plus à la campagne en la réduisant à un rôle de réserve foncière opportune". L'agriculture pourrait ainsi devenir un "outil d'aménagement dans la ville élargie", et mieux répondre aux attentes des citadins : alimentation de proximité, entretien des payages et d'espaces de récréation, etc.
Il est donc beaucoup question de gouvernance locale dans ce dossier, et de dialogue intersectoriel, mais il est aussi question de :
En se penchant sur la place de l'agriculture en Ile-de-France, la revue du Groupe de Recherche pour l'Education et la Prospective (GREP) explore plus généralement la reconfiguration des liens entre la ville et les champs qui l'entourent.
Toutes les expériences présentées dans ce dossier (ou presque) sont situées dans la "couronne verte" autour de Paris.
Des acteurs de terrain, des chercheurs et des élus décrivent :
- la création d'une filière de pain pio
- les politiques agricoles des Parcs Naturels Régionaux
- le développement des circuits courts
- la mise en place d'un projet de territoire partagé entre agriculteurs et autres acteurs...
Les limites des politiques de "sanctuarisation" des espaces agricoles et naturels sont posées : report des projets d'urbanisation sur d'autres secteurs, ségrégation sociale, absence de liaison entre les zones protégées...
Et d'autres voies possibles sont explorées, pour que "la ville ne s'oppose plus à la campagne en la réduisant à un rôle de réserve foncière opportune". L'agriculture pourrait ainsi devenir un "outil d'aménagement dans la ville élargie", et mieux répondre aux attentes des citadins : alimentation de proximité, entretien des payages et d'espaces de récréation, etc.
Il est donc beaucoup question de gouvernance locale dans ce dossier, et de dialogue intersectoriel, mais il est aussi question de :
- redynamiser les activités économiques au sein même des zones périurbaines, en s'appuyant sur la filière agricole
- réhabiliter les paysages liés aux grandes cultures en valorisant le "front de champ" sur le modèle des "fronts de mer"
- ne pas chercher à tout prix l'autosuffisance alimentaire ou la reconstruction du paysage agricole passé, mais tirer parti des ressources et des attentes actuelles